B.B. King
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B.B. King
L’histoire de Riley B. King débute le 16 septembre 1925 à Itta Bene, près d'Indianola, dans le Delta du Mississippi. Alors que Riley n'a que quatre ans, son père quitte le foyer. Sa mère part alors vivre avec un autre homme à l'est du Delta. Mais, ne pouvant assumer l'éducation de Riley, elle le confie régulièrement à sa grand-mère. Les deux femmes sont très croyantes, elles poussent Riley à suivre chaque dimanche la messe du père Archie Fair, une prêtre qui chante du gospel tout en s’accompagnant d’une guitare pendant l'office... Riley, fasciné, trouve là, sa première influence musicale.
En 1935, la mère de Riley meurt, alors qu'il n'a que 9 ans. Il vivra chez sa grand-mère jusqu'à ce qu'elle décède en 1940. A l'âge de 16 ans, il fonde son premier groupe de gospel tout en travaillant comme paysan et s'achète bientôt avec son premier salaire (2,50 $) sa première guitare acoustique.
En 1943, il part pour Indianola en quête d'un meilleur travail, avec le projet au fond de lui même de créer un meilleur groupe de chant. Riley travaille dans la plantation de Johnson Barrett, où il conduit un tracteur. Parallèlement, il chante dans un nouveau groupe : "The Famous St. John's Gospel Singers" qui, comme son nom l'indique, chante principalement dans les églises, et dans lequel Riley joue souvent de la guitare. A cette même époque, Riley joue aussi du blues le samedi soir au coin des rues d'Indianola ; blues qu'il avait appris auprès de son cousin Bukka White, un bluesman de Memphis.
En homme avisé, Riley remarque qu'en utilisant son salaire quotidien pour voyager à travers les autres villes du Delta, il pourrait doubler voire tripler son argent en jouant du blues. Ses profits et ses contacts avec d'autres bluesmen du Delta l'éloignent ainsi musicalement du gospel.
En 1944, alors qu'il est appelé à faire son service militaire, Johnson Barrett, non désireux de perdre un conducteur de tracteur expérimenté, lui suggère de se marier afin d'être exempté. Et c'est ainsi que Riley épouse sa première femme, Martha Denton, le 11 novembre 1944. Riley cherche aussi à convaincre son groupe de gospel de quitter Indianola à la recherche de la gloire et de la fortune. Mais, il lui apparaît bientôt que s'il veut faire carrière dans la musique, il devra le faire seul. La décision tombe une nuit de mai 1946 en revenant des champs avec son tracteur. Il quitte incognito son travail et sa femme et, avec 2,50 $ en poche, fait de l'auto-stop avec sa guitare jusqu'à à Memphis, à la recherche de son cousin Bukka White.
Il retrouve Bukka White, qui lui enseignera tout l'art du blues. Riley améliore son jeu et profite de sessions improvisées avec d'autres bluesmen rencontrés à Memphis. Puis, subitement, il prend conscience que sa carrière musicale ne va nulle part.
En 1947, il retourne travailler sur les terres de Johnson Barrett. A la fin de la saison 1948, il a gagné assez d'argent pour payer toutes ses dettes, en conduisant un tracteur et en jouant de la guitare au coin des rues.
Cette fois, bien déterminé à réussir dans la musique, il revient à Memphis et demande à Sonny Boy Williamson qui anime une émission de blues à la radio KWEM s'il peut jouer une chanson dans son émission.
Le succès est immédiat : la station est submergée d'appels, ce qui lui permet de jouer en concert face à un public au "Miss Annie's Saloon". Puis B.B. tente sa chance auprès de WDIA, une des premières radios où tout le personnel est noir. Là encore, Riley demande s'il peut enregistrer un disque. Surpris par cette demande, le patron de la radio a l'idée de le faire jouer dans un spot publicitaire de 10 min pour le soda Pepticon: "King's spot". Grâce à sa popularité, la station radio le promeut DJ.
Riley a désormais sa propre émission: "the Sepia Swing Club" où il passe des disques d'artistes noirs, joue de la guitare et chante selon les demandes des auditeurs. Il ne lui manque plus qu'on surnom accrocheur: "Beale Street Blues Boy", puis "Blues Boy King", pour finalement le raccourcir en "B.B. King".
La popularité grandissante de B.B. l'amène rapidement à enregistrer ses premiers disques dès 1949, comme "B.B. Boogie". B.B. est déjà populaire aux alentours de Memphis et se donne régulièrement en concert. Malheureusement, il reste inconnu dans le reste du pays. C'est pourquoi, il se dote d'un manager, Robert Henry, un riche commerçant de Beale Street.
En 1949, tandis que B.B. joue sur scène dans l'Arkansas, une bagarre éclate entre deux hommes qui renversent un bidon de kérosène, mettant ainsi le feu à la salle. B.B. en se précipitant en dehors de la salle se rend compte qu'il a oublié sa guitare à l'intérieur et court la récupérer de justesse. Lorsqu'il apprendra plus tard que la bagarre était au sujet d'une femme, Lucille, il décidera d'appeler ainsi sa guitare et toutes celles qui suivront.
1952 : B.B se classe n°1 des charts avec "Three O'Clock Blues" et reçoit enfin la reconnaissance nationale en tant que bluesman. Il décroche un contrat avec Universal Artists qui lui permet de jouer dans tous les Etats-Unis, y compris dans les salles les plus prestigieuses. Mais le succès fulgurant a aussi un revers de la médaille, et la même année, sa femme demande le divorce. Bien que brisé, B.B écrira "Woke Up This Morning", un titre très joyeux avec des rythmes latino qui influenceront Otis Rush ("All Your Love") ou même Ray Charles ("Mary Ann").
La 2ème moitié des 50's est une mauvaise période pour B.B. qui, à cause de sa couleur de peau, peine à atteindre un très large public, même si le rock'n'roll grandissant voit l'émergence d'artistes noirs comme Chuck Berry.
En 1958, "Big Red", le bus de B.B et son groupe, utilisé pour les tournées, heurte un camion-citerne qui prend feu. Par miracle, personne dans le bus n'est blessé, ni les musiciens, ni B.B. absent du voyage ce jour-là, mais les deux hommes du camion meurent dans le crash. Cet accident occasionnera plusieurs années de dettes. B.B. achète un nouveau bus, "Titan", qui marque une transition dans sa carrière.
En 1965, grâce au magnifique 33 tours "Live At The Regal", il est désormais reconnu comme artiste majeur.
Il épouse sa seconde femme, Sue Hall, le 4 juin 1958. Malheureusement, comme pour son premier mariage, ses absences prolongées amènent rapidement la rupture. B.B. et Sue divorcent en 1966. Et de nouveau, B.B. répond en enregistrant son plus gros tube à ce jour: "The Thrill Is Gone" (disponible sur l'album "Completely Well" paru en 1969).
Il repart en tournée dans des boîtes de jazz ou des salles de concerts telles que le Fillmore West .
BB King & Mike Bloomfield au Fillmore West
Nick Gravenites :
Bill Graham, le patron du Fillmore East & West, posait souvent la question à Michael "Où diable as-tu appris à jouer comme cela ?" Il n'avait jamais entendu un guitariste jouer comme lui. Michael répondait, "Hey, moi je suis une merde. Tu devrais plutôt écouter les gars qui m'ont tout appris" et Michael commençait à citer tous ces noms. Il disait tout particulièrement : "J'ai appris la plupart de mes trucs du plus grand guitariste vivant sur terre, nommé B.B. King. "Qui est ce satané B.B. King ?" lui demanda Bill... "C'est un noir, très connu dans sa communauté. C'est le plus grand guitariste sur terre."
Bill Graham engagea B.B. King au Fillmore uniquement grace au recommendations de Bloomfield...
En 1967, B.B. joue au célèbre Festival Jazz de Montreux. En 1969, il fait même sa première apparition à la télévision dans le "Tonight Show".
Nous sommes en 1970, et cela fait maintenant plus de vingt ans que B.B. King est dans le métier. Son problème majeure, c’est de renouveler sa musique à chaque album, mais sans la dénaturer, ce qui relève de l’exploit.
Pour l’aider dans sa démarche, ABC Records décide alors de l’associer à des musiciens de rock blancs.
En effet pour l’album "Indianola Mississipi Seeds", produit par Bill Szymczyk (James Gang), il collabore avec musiciens qui n’ont rien à voir avec le monde du blues : Carole King, Leon Russell, Joe Walsh ou Hugh McCracken…
Suite au succès des sessions de Howlin’ Wolf en Angleterre un an plus tôt, B.B. King se retrouve à Londres, pour enregistrer en compagnie des plus grandes stars du blues Anglais, l’album "B.B. King In London"…
Les invités sont prestigieux, on trouve entre autre, Alexis Korner, Peter Green (Fleetwood Mac), Steve Marriott (Humble Pie), Gary Wright (Spooky Tooth) ou encore Richard Wright (Pink Floyd)…
En 1972 pour les albums "LA Midnight" et "Guess Who" B.B. King collabore avec le gratin des musiciens de Los Angeles… En effet, On le retrouve en autre avec le guitariste Cornell Dupree, le bassiste Gerald Gemmot et le batteur Bernard Purdie… rien de moins que les accompagnateurs habituels d’Aretha Franklin ou Wilson Pickett…
Le succès de ces albums de collaboration encourage B.B. King à poursuivre dans cette voie : il continue d’explorer son côté soul avec Stevie Wonder, s’essaye au Jazz avec les Crusaders, avant de retrouver le blues le plus pur le temps de deux albums avec son ami, le chanteur Bobby Bland "Together For The First Time".
Parallèlement, B.B. King s’emploie à élargir son public en jouant sur les scènes du monde entier. A ce jour, B.B. King s’est produit dans 56 pays, il est notamment le premier bluesman à avoir joué dans l’ancienne URSS.
Dans les (difficiles) années 80, B.B. King continue de travailler dans un rythme effréné, enregistrant 6 albums, il fait aussi quelques apparitions au cinéma, mais l’essentiel de son temps, il le passe sur la route, à raison de 275 concerts par an.
B.B. King aborde les années 90, plus populaire que jamais. Désormais tout le monde se l’arrache, il enchaîne les hommages et les récompenses… Encore maintenant, BB King continue de publier des disques et de tourner dans le monde entier, c’est bien la preuve que le blues conserve !
Longue vie au Roi !
Dernière édition par Bloomers le 09.05.15 23:11, édité 1 fois
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: B.B. King
Aux amateurs d'images, on peut recommander ce DVD :
Filmé au Zaïre à l'occasion du combat opposant George Foreman à Mohammed Ali, B.B. King et James Brown s'étaient produits dans ce cadre.
La performance de B.B. King est fantastique. Sa voix chaude, généreuse, remplie de compassion, n'a d'égal que son jeu de guitare - ce que le blues a produit de mieux.
B.B. King est un géant : célébrons-le !
Filmé au Zaïre à l'occasion du combat opposant George Foreman à Mohammed Ali, B.B. King et James Brown s'étaient produits dans ce cadre.
La performance de B.B. King est fantastique. Sa voix chaude, généreuse, remplie de compassion, n'a d'égal que son jeu de guitare - ce que le blues a produit de mieux.
B.B. King est un géant : célébrons-le !
Re: B.B. King
J'adore cet artiste, mais pas tout le temps, je le trouve parfois génial mais à l'occasion un poil trop comment dire "politically correct", certains de ces titres me font grandement vibrer comme Thrill is gone ou You Upset me baby mais d'autre comme ses albums des années 80 avec des digressions vers un blues teinté un peu disco ca je n'aime pas trop, je pense notamment à un album réalisé avec certains musiciens des Crusaders (que j'aime beaucoup par ailleurs). When it all come down ou sa reprise de When the saints je trouve ca vraiment à la limite de ce que je peux écouter
Bref je sais que je vais passer pour un iconoclaste mais des trois King (je ne compte pas Earl) c'est celui que j'écoute le moins, probablement la faute à mon manque de culture concernant sa discographie (je n'ai que le Live at Regal qui m'enchante vraiment). Probablement une exploration plus intelligente de sa discographie pourrait changer mon avis
Bref je sais que je vais passer pour un iconoclaste mais des trois King (je ne compte pas Earl) c'est celui que j'écoute le moins, probablement la faute à mon manque de culture concernant sa discographie (je n'ai que le Live at Regal qui m'enchante vraiment). Probablement une exploration plus intelligente de sa discographie pourrait changer mon avis
Re: B.B. King
Je me retrouve un peu dans le témoignage de Jipes. B.B King, ça me gonfle assez vite !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: B.B. King
Je peux te conseiller "The Best of B.B. King, Vol. 1", une compilation regroupant des enregistrements effectués pour Modern Records, le label des frères Bihari, produits par le saxophoniste ténor Maxwell Davis... mais dont le directeur musical est bien B.B. King :
Les enregistrements s'étalent de 1954 à 1966, montrant l'évolution du style de notre homme, ainsi que sa capacité à explorer divers styles de blues.
Sur "Everyday (I Have The Blues)" (1955), on entend clairement l'influence de T-Bone Walker, tant dans les arrangements que dans le style de guitare, plus linéaire qu'il ne le deviendra par la suite.
"Sweet Sixteen" (1960) est un véritable régal, où B.B. joue avec un style incroyablement moderne : expressivité du jeu, tirés subtils, variation de rythmes et dramatisation du discours par l'utilisation du silence... La maîtrise de B.B. King sur les blues lent ne datait pas d'hier, on l'entend dès "Sweet Little Angel" (1956), mais elle est plus aboutie.
Tu pourras apprécier la version de 54 de "You Upset Me Baby" mais aussi la varité des styles abordés. Mélangeant rock, jazz et blues sur "Early Every Morning" (pour ce que valent les étiquettes), véritable killer sur un boogie au tempo rapide ("Ain't That Just Like A Woman") mais aussi préfigurant les ballades à la "Guess Who" où son chant est superbe ("I'm King"). A ce titre, je trouve qu'il s'est bonifié avec les années, sa voix prenant de plus en plus de profondeur.
Je le trouve moins inspiré dans le registre d'Elmore James ("Dust My Broom")...
Guitaristiquement, les trois King sont des musiciens exceptionnels... après ça devient une histoire de goût... même si on doit reconnaître à B.B. King une antériorité, et sans doute d'avoir influencé les deux autres (il connaît les sommets bien avant).
Par contre, B.B. King me semble être le meilleur chanteur des trois, et l'une des plus belles voix de la musique noire, à l'égal des Ray Charles, Otis Redding, Stevie Wonder et autres James Brown. Le guitariste occulte trop souvent quel merveilleux chanteur B.B. King est.
Les enregistrements s'étalent de 1954 à 1966, montrant l'évolution du style de notre homme, ainsi que sa capacité à explorer divers styles de blues.
Sur "Everyday (I Have The Blues)" (1955), on entend clairement l'influence de T-Bone Walker, tant dans les arrangements que dans le style de guitare, plus linéaire qu'il ne le deviendra par la suite.
"Sweet Sixteen" (1960) est un véritable régal, où B.B. joue avec un style incroyablement moderne : expressivité du jeu, tirés subtils, variation de rythmes et dramatisation du discours par l'utilisation du silence... La maîtrise de B.B. King sur les blues lent ne datait pas d'hier, on l'entend dès "Sweet Little Angel" (1956), mais elle est plus aboutie.
Tu pourras apprécier la version de 54 de "You Upset Me Baby" mais aussi la varité des styles abordés. Mélangeant rock, jazz et blues sur "Early Every Morning" (pour ce que valent les étiquettes), véritable killer sur un boogie au tempo rapide ("Ain't That Just Like A Woman") mais aussi préfigurant les ballades à la "Guess Who" où son chant est superbe ("I'm King"). A ce titre, je trouve qu'il s'est bonifié avec les années, sa voix prenant de plus en plus de profondeur.
Je le trouve moins inspiré dans le registre d'Elmore James ("Dust My Broom")...
Je suis loin d'être certain que ton avis soit minoritaire. Pour les gens qui viennent du rock, le style de B.B. King est le plus difficile à aborder, sans doute à cause de la place des cuivres.Jipes a écrit:Bref je sais que je vais passer pour un iconoclaste mais des trois King (je ne compte pas Earl) c'est celui que j'écoute le moins, probablement la faute à mon manque de culture concernant sa discographie (je n'ai que le Live at Regal qui m'enchante vraiment). Probablement une exploration plus intelligente de sa discographie pourrait changer mon avis
Guitaristiquement, les trois King sont des musiciens exceptionnels... après ça devient une histoire de goût... même si on doit reconnaître à B.B. King une antériorité, et sans doute d'avoir influencé les deux autres (il connaît les sommets bien avant).
Par contre, B.B. King me semble être le meilleur chanteur des trois, et l'une des plus belles voix de la musique noire, à l'égal des Ray Charles, Otis Redding, Stevie Wonder et autres James Brown. Le guitariste occulte trop souvent quel merveilleux chanteur B.B. King est.
Re: B.B. King
Bloomers a écrit:En 1972 pour les albums "LA Midnight" et "Guess Who" B.B. King collabore avec le gratin des musiciens de Los Angeles… En effet, On le retrouve en autre avec le guitariste Cornell Dupree, le bassiste Gerald Gemmot et le batteur Bernard Purdie… rien de moins que les accompagnateurs habituels d’Aretha Franklin ou Wilson Pickett…
Je ne connais pas ces albums. Sur le papier, cela mérite le détour. Quel est ton avis, Bloomers, sur ces deux disques. Cela reste du blues ou cela tend vers la soul ? C'est vraiment bon ?
A mon sens, BB King est assurément l'un des sommets du blues. Les errements des années 80 (années fatales pour bien des musiciens...) ne doivent nullement occulter son immense et exemplaire carrière.
Re: B.B. King
Ayler a écrit:Je peux te conseiller "The Best of B.B. King, Vol. 1", une compilation regroupant des enregistrements effectués pour Modern Records, le label des frères Bihari, produits par le saxophoniste ténor Maxwell Davis... mais dont le directeur musical est bien B.B. King :
Les enregistrements s'étalent de 1954 à 1966, montrant l'évolution du style de notre homme, ainsi que sa capacité à explorer divers styles de blues.
Sur "Everyday (I Have The Blues)" (1955), on entend clairement l'influence de T-Bone Walker, tant dans les arrangements que dans le style de guitare, plus linéaire qu'il ne le deviendra par la suite.
"Sweet Sixteen" (1960) est un véritable régal, où B.B. joue avec un style incroyablement moderne : expressivité du jeu, tirés subtils, variation de rythmes et dramatisation du discours par l'utilisation du silence... La maîtrise de B.B. King sur les blues lent ne datait pas d'hier, on l'entend dès "Sweet Little Angel" (1956), mais elle est plus aboutie.
Tu pourras apprécier la version de 54 de "You Upset Me Baby" mais aussi la varité des styles abordés. Mélangeant rock, jazz et blues sur "Early Every Morning" (pour ce que valent les étiquettes), véritable killer sur un boogie au tempo rapide ("Ain't That Just Like A Woman") mais aussi préfigurant les ballades à la "Guess Who" où son chant est superbe ("I'm King"). A ce titre, je trouve qu'il s'est bonifié avec les années, sa voix prenant de plus en plus de profondeur.
Je le trouve moins inspiré dans le registre d'Elmore James ("Dust My Broom")...Je suis loin d'être certain que ton avis soit minoritaire. Pour les gens qui viennent du rock, le style de B.B. King est le plus difficile à aborder, sans doute à cause de la place des cuivres.Jipes a écrit:Bref je sais que je vais passer pour un iconoclaste mais des trois King (je ne compte pas Earl) c'est celui que j'écoute le moins, probablement la faute à mon manque de culture concernant sa discographie (je n'ai que le Live at Regal qui m'enchante vraiment). Probablement une exploration plus intelligente de sa discographie pourrait changer mon avis
Guitaristiquement, les trois King sont des musiciens exceptionnels... après ça devient une histoire de goût... même si on doit reconnaître à B.B. King une antériorité, et sans doute d'avoir influencé les deux autres (il connaît les sommets bien avant).
Par contre, B.B. King me semble être le meilleur chanteur des trois, et l'une des plus belles voix de la musique noire, à l'égal des Ray Charles, Otis Redding, Stevie Wonder et autres James Brown. Le guitariste occulte trop souvent quel merveilleux chanteur B.B. King est.
Pour le Best of j'avais la plupart de ces titres sur un K7 acheté à prix cassé à l'époque
Pour les qualités de chanteur je suis tout à fait d'accord qu'il possède une voix très souple et agréable mais je lui préfère celle d'Albert que je trouve moins policé !
Concernant les cuivres le problème ne vien pas de là j'aime beaucoup les albums d'Albert avec des cuivres ou les titres Rythmn' Blues que Buddy Guy a pu faire chez Chess à ses débuts. C'est plus que les grilles et mölodies de BB King sont souvent assez "mainstream" ca manque un peu de "guts" je trouve
mais tout celà n'est que mon ressenti et en aucune matière une négation de l'énorme talent de cet immense artiste
Jipes
Re: B.B. King
Jipes, connais-tu le "Live in Japan" du début des années 70? Il pourrait faire ton bonheur.
Sinon en ce qui concerne le jeu de BB, nous ne sommes pas d'accord, je te conseille de te replonger dans ce best of et dans le coffret fabuleux que présente Bloomers dans son post d'ouverture. C'est sauvage!
Sinon en ce qui concerne le jeu de BB, nous ne sommes pas d'accord, je te conseille de te replonger dans ce best of et dans le coffret fabuleux que présente Bloomers dans son post d'ouverture. C'est sauvage!
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: B.B. King
edblues a écrit:Jipes, connais-tu le "Live in Japan" du début des années 70? Il pourrait faire ton bonheur.
Non je ne le connais pas je vais y jeter une oreille attentive
edblues a écrit:Sinon en ce qui concerne le jeu de BB, nous ne sommes pas d'accord, je te conseille de te replonger dans ce best of et dans le coffret fabuleux que présente Bloomers dans son post d'ouverture. C'est sauvage!
Heu j'ai rien dit sur son jeu au contraire je trouve qu'il joue excellement bien c'est plutôt le type de morceau dont les grilles tournent un peu "maisntream" qui me dérange lui il est très souvent excellent mais ce sont les grilles peut etre qui font cet effet et puis bien sûr l'accompagnement qui est parfois très plan-plan (notamment après les 60's)
Re: B.B. King
+ 1edblues a écrit:Jipes, connais-tu le "Live in Japan" du début des années 70? Il pourrait faire ton bonheur.
Difficile d'avoir une chose et son contraire ! B.B. King est plus proche de Miles que de Coltrane : la subtilité prime sur la véhémence !Jipes a écrit:Heu j'ai rien dit sur son jeu au contraire je trouve qu'il joue excellement bien c'est plutôt le type de morceau dont les grilles tournent un peu "maisntream" qui me dérange lui il est très souvent excellent mais ce sont les grilles peut etre qui font cet effet et puis bien sûr l'accompagnement qui est parfois très plan-plan (notamment après les 60's)
Re: B.B. King
Ayler a écrit:Difficile d'avoir une chose et son contraire ! B.B. King est plus proche de Miles que de Coltrane : la subtilité prime sur la véhémence !
Ah bon ? il me semble que je connais des guitaristes qui peuvent faire montre des deux qualités non ? Moi j'aime autant Miles que Coltrane
Ne vous méprenez pas je ne suis pas du tout un spécialiste de BB King je l'ai précisé depuis le début peut etre suis je juste en possession de qq disques et que je n'ai pas trop ciblé voilà tout mais avec vos conseils je vais me rattraper
Juste pour vous dire que je l'ai vu en concert à Vienne et que j'avais beaucoup aimé, par contre pour avoir enregistré sur K7 vidéos pas mal de concerts diffusés sur les télés (suisses ou francaises) je trouve qu'il y a parfois un petit coup de mou mais bon ca vient probablement de moi
Re: B.B. King
Loin de moi l'idée de passer pour un spécialiste de B.B. King, ce que je ne suis pas.
Aimer les deux est une chose. Etre capable de s'exprimer ces deux versants en même temps en est une autre !Jipes a écrit:Ah bon ? il me semble que je connais des guitaristes qui peuvent faire montre des deux qualités non ? Moi j'aime autant Miles que Coltrane
Re: B.B. King
Ornette a écrit:Bloomers a écrit:En 1972 pour les albums "LA Midnight" et "Guess Who" B.B. King collabore avec le gratin des musiciens de Los Angeles… En effet, On le retrouve en autre avec le guitariste Cornell Dupree, le bassiste Gerald Gemmot et le batteur Bernard Purdie… rien de moins que les accompagnateurs habituels d’Aretha Franklin ou Wilson Pickett…
Je ne connais pas ces albums. Sur le papier, cela mérite le détour. Quel est ton avis, Bloomers, sur ces deux disques. Cela reste du blues ou cela tend vers la soul ? C'est vraiment bon ?
c'est du blues crossover faut aimer le mélange des styles...je préfère les années 60.
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: B.B. King
BB King ... un immense artiste trop souvent injustement réduit à une notion de popularisation du blues auprès des masses, notion évidemment due au fait que ce soit le dernier des géants encore vivant ( j'en retire Buddy Guy qui, en dehors de ses albums studios, ne propose plus qu'une quasi caricature en concert)
Alors BB King. Son défaut ? avoir voulu plaire aux blancs pour faire du fric. Ce qui lui a valu une (trop) longue période pendant laquelle il a expérimenté les grands orchestres avec cuivres sirupeux parce que c'était à la mode à l'époque; et aujourd'hui encore des spectacles calibrés sur une communication show-bizz avec le public (mais là on lui pardonnera sans aucun problème tellement est grand le plaisir de le voir encore)
Le voilà son défaut, qui lui a valu de paraitre comme un pont entre le roots et le commercial; pont sur lequel il s'est parfois lui-même vautré.
Mais ! mais c'est oublier un peu vite ce dont le bougre est capable, et qu'il se plait aussi à rappeler de temps en temps avec sans doute une certaine ironie. J'en veux comme exemple Born On The Bayou dont on a parlé et qui, en pleine période commerciale, démontre sa capacité à ravir les puristes.
En dehors de sa voix et de son jeu que l'on connait c'est aussi oublier la quasi violence de certains de ses enregistrements (cf un live in Cook County Jail qui pourrait en surprendre plus d'un) ; c'est oublier les quelques enregistrements qu'on peut trouver de ci de là de ses débuts à Memphis.
BB King n'a de leçons à recevoir de personne. Il a juste été l'un de ceux qui a vécu de nombreuses périodes musicales bien différentes. Et qui s'y est remarquablement adapté en terme de marketing. Alors bien sûr personnellement je préfère la sauvagerie de Freddie King. Mais comment aurait évolué le jeu de ce dernier s'il avait eu la chance de vivre plus vieux ? Et comment percevrions nous BB King s'il était mort il y a 30 ans ?
N'oublions pas que tous les bluesmen avait soif de reconnaissance et d'argent parce que là d'où ils venaient c'était leur principal manque. Certains sont morts avant d'avoir reçu cette reconnaissance et ils conserveront éternellement cette aura "james deannienne" d'autres ont eu la chance de la vivre et forcément une certaine faim a été rassasiée ... sans qu'une âme ait été perdue
Alors BB King. Son défaut ? avoir voulu plaire aux blancs pour faire du fric. Ce qui lui a valu une (trop) longue période pendant laquelle il a expérimenté les grands orchestres avec cuivres sirupeux parce que c'était à la mode à l'époque; et aujourd'hui encore des spectacles calibrés sur une communication show-bizz avec le public (mais là on lui pardonnera sans aucun problème tellement est grand le plaisir de le voir encore)
Le voilà son défaut, qui lui a valu de paraitre comme un pont entre le roots et le commercial; pont sur lequel il s'est parfois lui-même vautré.
Mais ! mais c'est oublier un peu vite ce dont le bougre est capable, et qu'il se plait aussi à rappeler de temps en temps avec sans doute une certaine ironie. J'en veux comme exemple Born On The Bayou dont on a parlé et qui, en pleine période commerciale, démontre sa capacité à ravir les puristes.
En dehors de sa voix et de son jeu que l'on connait c'est aussi oublier la quasi violence de certains de ses enregistrements (cf un live in Cook County Jail qui pourrait en surprendre plus d'un) ; c'est oublier les quelques enregistrements qu'on peut trouver de ci de là de ses débuts à Memphis.
BB King n'a de leçons à recevoir de personne. Il a juste été l'un de ceux qui a vécu de nombreuses périodes musicales bien différentes. Et qui s'y est remarquablement adapté en terme de marketing. Alors bien sûr personnellement je préfère la sauvagerie de Freddie King. Mais comment aurait évolué le jeu de ce dernier s'il avait eu la chance de vivre plus vieux ? Et comment percevrions nous BB King s'il était mort il y a 30 ans ?
N'oublions pas que tous les bluesmen avait soif de reconnaissance et d'argent parce que là d'où ils venaient c'était leur principal manque. Certains sont morts avant d'avoir reçu cette reconnaissance et ils conserveront éternellement cette aura "james deannienne" d'autres ont eu la chance de la vivre et forcément une certaine faim a été rassasiée ... sans qu'une âme ait été perdue
Re: B.B. King
Parmi les albums conseillés, au delà de ceux déjà mentionnés, je signale Singin' the Blues et The Blues.
Sinon, dans les albums récents, il n'y a pas que Blues on the Bayou, Makin' love is good for you valant aussi le détour.
Sinon, dans les albums récents, il n'y a pas que Blues on the Bayou, Makin' love is good for you valant aussi le détour.
Re: B.B. King
pour les années 1951-71
chez modern 1) "The Early Years" compile dispo chez Ace
Etant donné que ses premiers albums sont des collections de singles autant prendre les meilleurs du premier coup !
chez ABC/Paramount/bluesway > l'excellente compilation 2)"The Electric BB King" a la particularité de proposer la première version studio de "All Over Again" qui marque une belle évolution de son style, un chef d'oeuvre absolu ! sinon le reste de la selection qui s'arrète à 1968 est également parfaite...
03) l'incontournable Live at The Regal 1965
04) Completly Well 1969 emmené par "The Thrill Is Gone" ...c'est un peu son retour au top !
05) Live At The Cook County Jail 1971 > les mêmes recettes que sur Live at The Regal en plus moderne.
le style est ici très épuré en comparaison de ses albums studios, il offre une communion explosive avec un public survolté qui sait ce que veux dire le bluesman quand il gueule "Tell me...How Blue Can You Get !"
chez modern 1) "The Early Years" compile dispo chez Ace
Etant donné que ses premiers albums sont des collections de singles autant prendre les meilleurs du premier coup !
chez ABC/Paramount/bluesway > l'excellente compilation 2)"The Electric BB King" a la particularité de proposer la première version studio de "All Over Again" qui marque une belle évolution de son style, un chef d'oeuvre absolu ! sinon le reste de la selection qui s'arrète à 1968 est également parfaite...
03) l'incontournable Live at The Regal 1965
04) Completly Well 1969 emmené par "The Thrill Is Gone" ...c'est un peu son retour au top !
05) Live At The Cook County Jail 1971 > les mêmes recettes que sur Live at The Regal en plus moderne.
le style est ici très épuré en comparaison de ses albums studios, il offre une communion explosive avec un public survolté qui sait ce que veux dire le bluesman quand il gueule "Tell me...How Blue Can You Get !"
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: B.B. King
Avec ça effectivement, tu as une excellente sélection.
Parmi les albums studio, j'ajouterais à "The electric BB King" (qui n'a pas de doublons avec les autres albums) "Lucille" et "Blues on top of blues" également sur ABC / Bluesway (en CD: BGO).
Parmi les albums tardifs: "Blues summit" est évidemment un sommet inégalable: enfin un disque qui accumule les "guest-stars" et qui pourtant ne propose que du pur blues. Un régal. En revanche évite si tu peux le "Blues summit" en DVD: une petite heure, des morceaux tronqués, bref, peut mieux faire. J'aime aussi "Blues on the bayou" ainsi que "There is always one more time" de 1990 (je crois), qui pourra peut-être sembler "commercial" à certains (c'est la continuiation du BB des années 80) mais qui me paraît renouveler la musique du King d'une belle manière.
Mais le coffret Ace reste imbattable: l'acheter ce n'est pas prendre un risque, c'est faire un investissement.
Parmi les albums studio, j'ajouterais à "The electric BB King" (qui n'a pas de doublons avec les autres albums) "Lucille" et "Blues on top of blues" également sur ABC / Bluesway (en CD: BGO).
Parmi les albums tardifs: "Blues summit" est évidemment un sommet inégalable: enfin un disque qui accumule les "guest-stars" et qui pourtant ne propose que du pur blues. Un régal. En revanche évite si tu peux le "Blues summit" en DVD: une petite heure, des morceaux tronqués, bref, peut mieux faire. J'aime aussi "Blues on the bayou" ainsi que "There is always one more time" de 1990 (je crois), qui pourra peut-être sembler "commercial" à certains (c'est la continuiation du BB des années 80) mais qui me paraît renouveler la musique du King d'une belle manière.
Mais le coffret Ace reste imbattable: l'acheter ce n'est pas prendre un risque, c'est faire un investissement.
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: B.B. King
Blues on the top of the Blues est effectivement un bon disque qui a le mérite d'offrir des orchestrations de cordes tout à fait correctes.
Sinon il y a une compilation récente que j'apprécie beaucoup : c'est le Original Greatest Hits paru en 2005 qui propose évidemment pas mal de tubes mais aussi des titres de ses débuts au cours des années cinquante et le tout bien souvent à partir de versions originales singles remastérisées
Sinon il y a une compilation récente que j'apprécie beaucoup : c'est le Original Greatest Hits paru en 2005 qui propose évidemment pas mal de tubes mais aussi des titres de ses débuts au cours des années cinquante et le tout bien souvent à partir de versions originales singles remastérisées
Re: B.B. King
Inutile d'attendre le décès de B.B. King pour le célébrer ! Sa carrière est tellement longue qu'il est normal de trouver des points faibles... d'autant qu'il a vécu les années 80, fatales pour tout le monde. Miles Davis n'a pas publié que des chefs d'oeuvre (surtout dans les années 80 !), Eric Clapton non plus.Jungleland a écrit:BB King n'a de leçons à recevoir de personne. Il a juste été l'un de ceux qui a vécu de nombreuses périodes musicales bien différentes. Et qui s'y est remarquablement adapté en terme de marketing. Alors bien sûr personnellement je préfère la sauvagerie de Freddie King. Mais comment aurait évolué le jeu de ce dernier s'il avait eu la chance de vivre plus vieux ? Et comment percevrions nous BB King s'il était mort il y a 30 ans ?
N'oublions pas que tous les bluesmen avait soif de reconnaissance et d'argent parce que là d'où ils venaient c'était leur principal manque. Certains sont morts avant d'avoir reçu cette reconnaissance et ils conserveront éternellement cette aura "james deannienne" d'autres ont eu la chance de la vivre et forcément une certaine faim a été rassasiée ... sans qu'une âme ait été perdue
En même temps, B.B. King a toujours joué avec des cuivres : il place sa voix et sa guitare en fonction des arrangements, ça fait partie de son style. La facilité serait plutôt de jouer avec des groupes plus réduits, qui ne génèrent pas les coûts des grands orchestres. D'autant que d'une manière général, je ne suis pas certain que les amateurs de blues blancs (une majorité de son public à partir des années 70) soient très fans des cuivres en général.Jungleland a écrit:Alors BB King. Son défaut ? avoir voulu plaire aux blancs pour faire du fric. Ce qui lui a valu une (trop) longue période pendant laquelle il a expérimenté les grands orchestres avec cuivres sirupeux parce que c'était à la mode à l'époque; et aujourd'hui encore des spectacles calibrés sur une communication show-bizz avec le public (mais là on lui pardonnera sans aucun problème tellement est grand le plaisir de le voir encore)
Suite à vos commentaires, je vais devoir me procurer le disque suivant :
Re: B.B. King
Intéressant ?
http://www.rollingstone.com/rockdaily/index.php/2008/07/03/in-the-studio-bb-king-cuts-fifties-style-set/
http://www.rollingstone.com/rockdaily/index.php/2008/07/03/in-the-studio-bb-king-cuts-fifties-style-set/
Re: B.B. King
Ayler a écrit:Intéressant ?
http://www.rollingstone.com/rockdaily/index.php/2008/07/03/in-the-studio-bb-king-cuts-fifties-style-set/
Ca se pourrait bien, j'aime beaucoup ses anciens disques alors why Not surtout que T Bone Burnette est un bon producteur et Dr John un atout de taille pour les titres oldies Swing (son album Duke's elegant est génial)
Re: B.B. King
Yes!
BB a la classe: il reconnaît facilement qu'il n'est plus au top. Son dernier live (CD - DVD) ne lui rend vraiment pas justice: quelle idée d'avoir sorti ça?t
Dr. John, grand admirateur du BB King des années 50, c'est un excellent choix. C'est surtout ça qui me laisse un espoir sur le fait que ce qui est décrit dans l'article ne soit pas juste un discours promo de plus.
Parce que Jim Keltner et surtout Nathan East (!!!!!), en revanche, ça me laisse un peu dubitatif...
J'ai bien hâte d'écouter l'album, rien que la reprise de Blind Lemon Jefferson (grande influence de BB) me donne l'eau à la bouche!
BB a la classe: il reconnaît facilement qu'il n'est plus au top. Son dernier live (CD - DVD) ne lui rend vraiment pas justice: quelle idée d'avoir sorti ça?t
Dr. John, grand admirateur du BB King des années 50, c'est un excellent choix. C'est surtout ça qui me laisse un espoir sur le fait que ce qui est décrit dans l'article ne soit pas juste un discours promo de plus.
Parce que Jim Keltner et surtout Nathan East (!!!!!), en revanche, ça me laisse un peu dubitatif...
J'ai bien hâte d'écouter l'album, rien que la reprise de Blind Lemon Jefferson (grande influence de BB) me donne l'eau à la bouche!
eddie- Messages : 744
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: B.B. King
oui ,mais justement moi j'ai le volume 2,lequel est le meilleur.J'avais lu quelque part que son jeu était plus fruste au debut,d'ou mon choix.il y a aussi ""spotlight on Lucille" tjrs chez Ace records que je recommande humblementAyler a écrit:Je peux te conseiller "The Best of B.B. King, Vol. 1", une compilation regroupant des enregistrements effectués pour Modern Records, le label des frères Bihari, produits par le saxophoniste ténor Maxwell Davis... mais dont le directeur musical est bien B.B. King :
Les enregistrements s'étalent de 1954 à 1966, montrant l'évolution du style de notre homme, ainsi que sa capacité à explorer divers styles de blues.
wens- Messages : 44
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: B.B. King
Ayler a écrit:Aux amateurs d'images, on peut recommander ce DVD :
Filmé au Zaïre à l'occasion du combat opposant George Foreman à Mohammed Ali, B.B. King et James Brown s'étaient produits dans ce cadre.
La performance de B.B. King est fantastique. Sa voix chaude, généreuse, remplie de compassion, n'a d'égal que son jeu de guitare - ce que le blues a produit de mieux.
B.B. King est un géant : célébrons-le !
On me l'a offert, il y a un moment. Vu une seule fois. Il ne m'avait pas laisser un souvenir extraordinaire. Peut-être parce qu'il est très court.
A suivre...
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
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