Acoustic Blues Legends
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Acoustic Blues Legends
PIEDMONT BLUES
ALEC SEWARD (1901-1974)
Cet excellent bluesman est originaire de Caroline du Nord, c’est un des piliers du blues souterrain New yorkais, il a substantiellement enregistré jusqu'à sa mort, soit en compagnie de Louis Hayes, Bownie McGhee, Larry Johnson, Woody Guthrie ou Sonny Terry. Il a aussi été influencé par le Lightnin’ Hopkins, ce qui donne fréquemment une touche dramatique très prenante à sa musique.
BABY TATE
BLIND BOY FULLER
a connu une carrière très courte, s'étalant sur environ six années mais cela ne l'a pas empêché d'être un des artistes à avoir le plus enregistré à l'époque et un des tenants les plus célèbres du Piedmont Blues. Sur sa National guitar il a tâté d'un peu tout les styles, de la slide au blues en passant par le ragtime.Il est né en 1908 à Wadesboro et a passé la majeure partie de sa carrière musicale comme musicien de rue et de fêtes où il était apprécié pour sa capacité à offrir de nouvelles versions de titres connus d'autres bluesmen. Il est mort jeune le 13 février 1941 à Durham et laissera l'image d'un chanteur très expressif et d'un guitariste talentueux.
TOUT SUR BBF
http://www.gazettegreenwood.net/an2003/n54/numero54ter.htm
Baby You Gotta Change Your Mind
https://www.youtube.com/watch?v=vb7zGhLPhcs
BOY GREEN
On ne sait rien de ce superbe guitariste qui à enregistré en 1944 à Newark ou à New York une poignée de titres. Dans une interview, Alec Seward confessait son admiration pour le guitariste Willie Green qui jouait régulièrement sur les quais de l’Hudson dans les année 50 et était venu de Virginie à New York en 1924. Il s’agit sans doute du même homme.
BROWNIE MCGHEE & SONNY TERRY
Ils sont tous deux issus de la tradition du blues de la côte est des Etats-Unis. Ce East-Coast Blues est beaucoup plus léger, moins dramatique et aussi plus virtuose et sophistiqué que le blues du Mississippi. Il se caractérise aussi par l’utilisation d’effets de basses alternées et par le recours aux figures du ragtime dans les progressions d’accords. Lors du «blues boom » du début des années 60, Sonny Terry & Brownie McGhee ont personnifié pour beaucoup le blues authentique, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Au sommet de leur art et de leur notoriété, ensemble ou individuellement, ils ont traversé toutes les évolutions de la musique afro-américaine depuis la fin des années 30 jusqu’aux années 70.
CARL MARTIN
CAROLINA SLIM
DAN PICKETT
DENNIS MCMILLAN
Probablement originaire de Caroline du Nord, McMillan demeure totalement obscur. C’est la bonne du producteur Herman Lubinsky qui indique à son patron qu’un de ses parents (Dennis McMillan, McMillon ou McMillion) est un excellent bluesman qui aurait besoin de quelques dollars pour « pouvoir se payer le ticket de bus qui le ramènerait dans le sud. Lubinsky accepte et McMillan enregistre quatre magnifiques titres en 1949. en voici 2 «Paper Wooden Daddy » et, plus encore « Woke Up This Morning » avec l’alternance de Bottleneck et de jeu aux doigts font vraiment regretter que cet artiste n’ait plus jamais retrouvé le chemin des studios.
FRANK EDWARDS
GABRIEL BROWN
JOSH WHITE
un des grands fondateurs du blues de la côte Est, est un superbe guitariste, entre le jeu de Lonnie Johnson et le fingerpicking des Carolines. Mais ses convictions politiques en ont aussi fait un des principaux folksingers américains, inspirateur du courant folk. Ce coffret propose certains des meilleurs blues, folk songs et spirituals par ce nom majeur de la musique populaire américaine.
LARRY JOHNSON
LITTLE BOY FULLER
également un chanteur et guitariste de Caroline de Nord, Richard Trice de son vrai nom à accompagné Blind Boy Fuller dans les années 30 avec le soutien de son frère Willie Trice, lui aussi un excellent bluesmen. Il s’installe à Newark, en face de New York, en 1942 et enregistre quelques beaux titres sous le pseudonyme de Little Boy Fuller en hommage à son maitre qui venait de décéder. Il s’est ensuite tourné vers la religion et n’a plus interprété que des gospels � le chemin des studios.
PINK ANDERSON
RALPH WILLIS
Est un bluesman de l’Alabama totalement immergé dans le style du Piedmont Blues.
Ralph Willis gagne la caroline du nord à la fin des années 20. Il y cotoie Blind Boy Fuller, Buddy Moss et Brownie McGhee. Il joue avec eux devant les fabriques de tabac. Il émigre à New York vers 1938 et il fait partie de la scène du Country Blues local jusqu'à sa mort. Il enregistre relativement abondament soit seul, soit en duo avec Brownie McGhee ou avec Sonny Terry une œuvre conséquente, blues et pièces rythmé qui anticipe nettement le rockabilly.
REVEREND GARY DAVIS
Fondateur du piedmont Blues, avec Blind Boy Fuller et Blind Blake, gary montre tres jeunes de fabuleux dons musicaux.
Des 7 ans, il joue de l'harmonica, du banjo, de la guitare.
A la suite d'une bagarre, Gary Davis devient aveugle.
Son influence a été considérable sur les guitariste de Carolines.
Virtuose du finger picking, il possède un jeu fluide, avec un style inspiré du ragtime: "Children of Zion", "Buck Rag", "walking dog blues"...
Il joue et chante dans les rues de Harlem, jusqu'en 1954, année ou il se fait repérer.
A partir de cette année, il enregistre de nombreux albums, donne des cours de guitare a de futurs célèbres musiciens(Stefan Grossman, Larry Johnson...), devient l'invité récurrents des festivals de folk blues.
Ses sermons chantés et son humour, sa voix de prédicateur en font un des meilleurs interprètes des "holy blues".
Je conseille surtout "Blues and ragtime", et "master of the country blues", deux perles!
Mais d'autres galettes valent , parait il, le détour:"blind gary davis 1935-49", "Say no to the devil", "reverend gary davis complete early recordings"
RICHARD BIG BOY HENRY
SETH RICHARD
A enregistré un petit succès sur la côte Est, « Skoodle Dum Doo » en 1928 pour Columbia, le nom de disque sous lequel sont parus les deux titres que je vous propose ici. Ils ont été enregistrés en 1943 à New York ou, en face de l’Hudson, à Newark pour un minuscule label. On ne sait pas grand chose ni de Seth ni de son accompagnateur à la guitare et à l’harmonica, un cartain Sheffield. Selon Bruce Bastin, ces deux bluesmen seraient originaires de Floride. Quoi qu’il en soit, ils laissent une poignée de superbes titres.
thmé qui anticipe nettement le rockabilly.
WILLIE TRICE
ATLANTA
BLIND WILLIE MCTELL
Né le 5 mai 1901 à Thomson et mort le 19 aout 1959 à MilledgevilleVenant d'une famille de musiciens (un de ses oncles est connu comme étant le Reverend Thomas Dorsey) il parait naturel que le jeune Willie enregistre rapidement de nombreux 45 tours sous différents pseudonymes. Né aveugle il s'installe avec sa famille à Statesboro (qui inspirera le fameux Statesboro blues popularisé par le Allmann Brothers Band) Peut être que cette infirmité lui servira à développer d'autres sens car il démontre rapidement des aptitudes exceptionnelles pour la musique (harmonica, accordéon puis guitare 6 et 12 cordes) et son style sur la 12 cordes est reconnaissable entre tous.
Ses premiers enregistrements datent de 1927 pour les studios Victor mais sa popularité ne dépasse pas vraiment Atlanta où il passera l'essentiel de sa carrière. En 1940 John Lomax l'enregistre pour les archives de la Libray of Congress puis en 1949 il grave 15 titres pour les disques Atlantic avant de traverser une période difficile marquée par des soucis d'alcool. Il devient ensuite pasteur avant de décéder d'une hémorragie cérébrale en 1959.
Grand musicien aussi bien par son jeu de guitare que son chant, maitre de l'improvisation, aussi à l'aise dans le blues que le ragtime ou le gospel, capable de lire et d'écrire la musique en braille c'est un personnage fascinant de ce style de musique.
En 1983 Bob Dylan composera la chanson Blind Willie McTell en hommage
BARBECUE BOB
BUDDY MOSS
CURLEY WEAVER
FLOYD COUNCIL
FRED MCMULLEN
PEG LEG HOWELL
SYLVESTER WEAVER
Dernière édition par Bloomers le 31.01.16 19:57, édité 7 fois
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Re: Acoustic Blues Legends
TEXAS BLUES
BLIND WILLIE JOHNSON
né en 1902 à Marlin au Texas, est considéré comme l'un des grands slideurs du blues d'avant guerre. Sa voix, puissante et basse, a aussi contribué à la légende de ce chanteur de Gospel blues dont une trentaine de titres furent enregistrés.
Orphelin de mère très tôt, on dit que c'est lors d'une dispute entre son père et sa belle-mère qu'il reçut de la lessive dans les yeux, ce qui le rendit aveugle. Il commença à gagner sa vie en jouant de la guitare dans la rue et en utilisant un canif comme bottleneck.
Bien qu'ayant une technique irréprochable, sa foi profonde le dirigea vers le chant Gospel et il devint précheur Baptiste. En 1927 Columbia le fait enregistrer 6 titres dont sa plus célèbre chanson, Dark was the night Cold was the ground, à propos de la crucifixion du Christ. En 1928 puis 1929 il rentre de nouveau en studio avec sa femme Angeline. Ses disques sont parmi les best-sellers de la Columbia qui le décide à rentrer de nouveau en studio en 1930 pour ce qui sera sa dernière session.
Il continuera à jouer dans les rues entre 1930 et 1940 avant de décéder d'une pneumonie en 1947.
CASEY BILL WALDON
Né le 10 juillet 1909 dans l'Arkansas, Casey Bill Weldon est l'un des principaux sliders des années 20 et 30, caractérisé par son style de jeu Hawaïen (la guitare est posée à plat sur les genoux). Il jouait sur sa guitare National des tempos tantôt bluesy tantôt swing et son influence sur le Chicago blues de ces années là, tant au niveau créativité que dans ses arrangements, a été importante même si elle est rarement mentionnée.
Il a été vraisemblablement marié à Memphis Minnie dans la fin des années 20 tandis qu'il jouait dans les medecine shows. Il a commencé à enregistrer en 1927 pour le label Victor, en solo ou bien avec le Memphis Jug Band. On perd ensuite un peu sa trace tandis qu'il émigre vers la côte ouest dans les années 40 puis à Detroit où il décède dans les années 1960.
LIGHTNIN’ HOPKINS
15/03/1912 - 30/01/1982
Originaire de Centerville au Texas, Sam “Lightnin’” Hopkins grandit au sein d’une famille ou la musique est très présente, sa mère chante à l’église et joue du piano quant à son père, joueur de guitare et de violon, il est également accordéoniste.
Sam Hopkins apprend les rudiments de la guitare et du blues avec ses deux frères mais poursuivra son apprentissage en prenant la route seul ou avec Al "Texas" Alexander (un cousin de sa mère) tout au long des années 30 et 40.
En 1946, après la route et ses péripéties, son talent le fait remarquer et lui permet d’enregistrer un premier 78 tours. A l’issue de cette session, il devient “Lightin’ Hopkins”
A partir de 1946, il va enregistrer quantité de disques et récolter quelques jolis succès jusqu’en 1953 ou, les goûts changeant, son style passe de mode, le condamnant à jouer dans des bars de Houston son fief.
Redécouvert en 1959 et profitant de la vague “Blues Revival”, Lightnin’Hopkins va connaître une nouvelle série de succès et retrouver le chemin des studios ou il enregistre de nouveau et de façon prolifique pour plusieurs maisons de disques tout en participant aux grands festivals folk comme “L’American Folk Blues Festival” en Europe.
Cette période faste dure jusqu’en 1966, année ou Hopkins, sûrement lassé de cette agitation, ne se produira qu’en de très rares occasions, préférant retourner dans son quartier de Houston dont il se verra offrir les clés par les édiles peu avant sa mort. A partir de là, il n’enregistrera plus que très rarement profitant de sa “retraite” jusqu’à sa mort à l'âge de 70 ans.
Lightnin’ Hopkins laisse une discographie surabondante, ou il est difficile de faire le tri entre les originaux, les rééditions et (parfois) les tours de passe-passe des maisons de disques (Telle session sous deux nom différents, etc).
“The Gold Star Sessions vol. 1&2” chez Arhoolie ou encore “How Many More Years I Got” chez Ace sont souvent conseillées.
“Blues In My Bottle” ainsi que “Lightnin’ Hopkins 1948-1949” dans la série “Classics - The Chronological”. Ces deux disques permettant d’écouter deux facettes, respectivement acoustique et électrique, du personnage.
LOUISIANA BLUES
ROBERT PETE WILLIAMS
né le 14 mars 1914 à Zachary, a connu la particularité de n'être vraiment découvert qu'au moment du blues revival des années 60 et d'avoir eu immédiatement un très grand succès.
Né en Louisiane il a travaillé dans les champs avec ses parents durant son enfance, sans passer par l'école. Durant son adolescence il se fabrique une guitare dont il apprend à jouer et qui lui permet d'animer des fêtes locales. Jouant régulièrement dans des endroits mal famés il tue un homme en 1956 et est condamné à la prison à perpétuité.
C'est à la prison d'Angola qu'il est découvert par les ethnomusicologiques Harry Oster et Richard Allen qui l'enregistrent. Ceux-ci plaident pour lui et obtiennent gain de cause en 1959 sous couvert d'une assignation à résidence de 5 ans qui ne lui permet de ne jouer qu'en Louisiane, ce qui sera suffisant pour lui assurer une notoriété grandissante.
En 1964 il joue son premier concert hors de Louisiane, au Newport Folk Festival et sa performance reçoit un accueil enthousiaste. Il joue ensuite régulièrement avec Mississippi Fred McDowell et tourne sans arrêt aux Etats Unis et en Europe.
Il décède le 31 décembre 1980 à Rosedale.
Angola Prisoner's Blues (1961) & Louisiana Blues
Dernière édition par Bloomers le 30.01.16 0:48, édité 2 fois
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Acoustic Blues Legends
Streaming...dispo sur http://prewarblues.org/
2 extraits fabuleux :
Blind Willie McTell - Dying Crapshooter’s Blues (1940)
http://prewarblues.org/2007/11/let-a-deck-of-cards-be-my-tombstone/
The Hokum Boys - Gambler’s Blues (1929)
http://prewarblues.org/2007/08/i-got-diamonds-on-my-hands-now/
2 extraits fabuleux :
Blind Willie McTell - Dying Crapshooter’s Blues (1940)
http://prewarblues.org/2007/11/let-a-deck-of-cards-be-my-tombstone/
The Hokum Boys - Gambler’s Blues (1929)
http://prewarblues.org/2007/08/i-got-diamonds-on-my-hands-now/
Bloomers- Messages : 2749
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 49
Re: Acoustic Blues Legends
Hé ben Bloomers quel boulot une véritable mini encyclopédie du Blues ca me scotche Bravo
Re: Acoustic Blues Legends
Pour Lighning Hopkins, le CD Document DOCD 5609 contient des titres non publiés en CD, des prises alternatives:
"The remaining tittles, volume 1, 1950- 1961" de 1998.
Le second volume n'est jamais paru.
"The remaining tittles, volume 1, 1950- 1961" de 1998.
Le second volume n'est jamais paru.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Acoustic Blues Legends
La totalité de l'oeuvre de Blind Willie Johnson se trouve réunie sur le double CD:
"The complete", Columbia 472190 2 de 1933.
"The complete", Columbia 472190 2 de 1933.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Acoustic Blues Legends
Un coffret de 4 CD, 100 titres est disponible:
"Blind Boy Fuller, 1935- 1938", JSP 7735 de 2004.
Un deuxième coffret est sorti aussi, avec la fin, plus quelques autres artistes de cette "l'école" .
"Blind Boy Fuller, 1935- 1938", JSP 7735 de 2004.
Un deuxième coffret est sorti aussi, avec la fin, plus quelques autres artistes de cette "l'école" .
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
Re: Acoustic Blues Legends
Quelques CD de Blind Willie Mc Tell:
"The definitive", dooble CD Columbia 475701-2 de 1994, enregistrements de 1929 à 1933 de Okeh et Vocalion,
"Atlanta twelve string", Atlantic 7 82366- 2 de 1991, enregistrements de 1949,
"Pig' n whistle red", Biograph BCD 126 de 1933, enregistrements Regal de 1950.
"The definitive", dooble CD Columbia 475701-2 de 1994, enregistrements de 1929 à 1933 de Okeh et Vocalion,
"Atlanta twelve string", Atlantic 7 82366- 2 de 1991, enregistrements de 1949,
"Pig' n whistle red", Biograph BCD 126 de 1933, enregistrements Regal de 1950.
yza- Messages : 1236
Date d'inscription : 30/08/2009
Localisation : Enfer
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