George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
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George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
Face 1
1. Woman Don't You Cry For Me
2. Dear One
3. Beautiful Girl
4. This Song
5. See Yourself
Face 2
1. It's What You Value
2. True Love
3. Pure Smokey
4. Crackerbox Palace
5. Learning How To Love You
Personnel :
Alvin Taylor - Drums
Billy Preston - Piano, Organ & Synthesizers
David Foster - Fender Rhodes & Clavinet
Emil Richards - Marimba
Gary Wright - Keyboards
George Harrison - Guitars, Vocals, Synthesizers & Percussion
Richard Tee - Piano, Organ & Frender Rhodes
Tom Scott - Saxophone, Flute & Lyricon
Willie Weeks - Bass
Thirty-Three & 1/3 est le premier album de George Harrison paru sur son label Dark Horse. Outre le changement de maison de disque, on peut considérer que cet album marque clairement une rupture musicale par rapport à ses travaux précédents. Les musiciens sont différents, le groupe qui l'accompagne est noir pour l'essentiel et cette influence transparaît nettement sur cet album, plus que pour n'importe lequel autre de sa discographie. Autre rupture, la thématique générale, cet album se voulant beaucoup moins grave que ses prédécesseurs. Les thèmes abordés sont plus légers, l'humour dans les textes trouve sa place - George s'est depuis peu lié d'amitié avec Eric Idle des Monthy Pythons. Certains titres avaient commencés à être écrits à la fin des années 60, mais terminés en 1976. Les autres sont postérieurs à la parution de Extra Texture.
On retrouve sur cet album le meilleur de ce qui a illuminé son œuvre, à savoir des arrangements irréprochables alliés à une écriture musicale des plus exigeantes. La production est claire, le mixage entre guitares et claviers réussi assez idéalement, la mise en place instrumentale, très complexe, est parfaite et chaque instrument trouve sa place.
Woman Don't You Cry For Me est un titre très funky, où le groove basse - batterie - clavier fonctionne parfaitement. Les phrases de slide, très acérées, viennent en contrepoint idéal avec le chant.
Dear One, inspirée des enseignements de Paramhansa Yogananda, revient à une thématique mystique, avec une construction musicale en deux motifs, des couplets enluminés par une superbe guitare acoustique alternant avec des refrains plus rythmés où s'entrecoisent l'orgue, le moog et le guitare. C'est une très belle composition.
Beautiful Girl est sans doute le meilleur titre de l'album, et aussi une des plus belles chansons d'Harrison. Le mariage entre les arpèges de guitare et l'orgue est parfait, les chorus de slide sont divins et les harmonies vocales de George particulièrement émouvantes. Magnifique.
This Song vient en écho avec beaucoup d'humour à l'affaire "My Sweet Lord". C'est un morceau au tempo très enlevé, emmené par un duo piano - orgue très bien senti. La section rythmique fonctionne toujours à merveille, les chorus de sax du grand Tom Scott alternent avec ceux d'Harrison, qui pour l'occasion fait preuve d'un phrasé bluesy avec un son, superbe, évoquant celui d'Albert King.
See Yourself parle entre autres de Paul qui avait confié avoir pris de la drogue et à qui on avait reproché de le faire. En substance, Paul n'était pas fautif de dire la vérité, mais bien plus les media qui se sont sentis obligés de la propager et lui en laisser la responsablité... Plus facile de dire un mensonge que la vérité. Une compositon encore très subtile. Les breaks de la partie centrale, entre moog et piano, avec leurs variations rythmiques, sont très bien amenés.
It's What You Value est construite, au moins pour le premier mouvement, autour d'un riff de guitare allié à des cuivres pouvant évoquer le meilleur des Stones de l'époque, tandis que le refrain est plus marqué dans le style propre d'Harrison. Encore un titre bien groovy où Tom Scott fait merveille.
True Love est une magnifique adaptation d'un standard jazz de Cole Porter, dans une version très personnelle,, où il délivre une version dans un rythme bien plus enlevé que l'originale et où il change aussi des éléments de la grille d'accords. George Harrison avait dit à l'époque, non sans humour, que Cole Porter n'avait pas utilisé les bons accords dans la version originale ! Les interventions de guitare slide, omniprésentes sur ce titre, sont superbes.
Pure Smokey, basée sur une très belle grille d'accords, est un hommage à Smokey Robinson. Encore une composition très subtile, sur magnifiquement colorée par l'ensemble cuivres - piano électrique. La section rythmique est encore impeccable. Les parties de guitare, jazzy à souhait, sont un régal.
Crackerbox Palace est le titre le plus sautillant et le plus emprunt d'humour de l'album, avec ses références à Lord Buckley et son sens de l'absurde : "Dès ma première aube, quelqu'un me disait, bienvenue dans cet asile de fous, nous vous attendions". Une utilisation intéressante du synthétiseur moog, une fois encore, et de belles parties de guitare.
Learning How To Love You et son intro au Fender Rhodes est l'autre perle jazzy de l'album. Encore une tès belle composition, le chorus central de guitare acoustique est suprebement lyrique.
Un disque finalement plus difficile d'abord qu'on ne pourrait croire car il peut s'écouter à plusieurs niveaux, et il propose une musique très adulte, très riche harmoniquement et rythmiquement. Il est souvent assez éloigné du rock, ce qui a sans doute causé le fait qu'il soit souvent mésestimé. C'est un des cinq meilleurs albums studio de George Harrison.
Face 1
1. Woman Don't You Cry For Me
2. Dear One
3. Beautiful Girl
4. This Song
5. See Yourself
Face 2
1. It's What You Value
2. True Love
3. Pure Smokey
4. Crackerbox Palace
5. Learning How To Love You
Personnel :
Alvin Taylor - Drums
Billy Preston - Piano, Organ & Synthesizers
David Foster - Fender Rhodes & Clavinet
Emil Richards - Marimba
Gary Wright - Keyboards
George Harrison - Guitars, Vocals, Synthesizers & Percussion
Richard Tee - Piano, Organ & Frender Rhodes
Tom Scott - Saxophone, Flute & Lyricon
Willie Weeks - Bass
Thirty-Three & 1/3 est le premier album de George Harrison paru sur son label Dark Horse. Outre le changement de maison de disque, on peut considérer que cet album marque clairement une rupture musicale par rapport à ses travaux précédents. Les musiciens sont différents, le groupe qui l'accompagne est noir pour l'essentiel et cette influence transparaît nettement sur cet album, plus que pour n'importe lequel autre de sa discographie. Autre rupture, la thématique générale, cet album se voulant beaucoup moins grave que ses prédécesseurs. Les thèmes abordés sont plus légers, l'humour dans les textes trouve sa place - George s'est depuis peu lié d'amitié avec Eric Idle des Monthy Pythons. Certains titres avaient commencés à être écrits à la fin des années 60, mais terminés en 1976. Les autres sont postérieurs à la parution de Extra Texture.
On retrouve sur cet album le meilleur de ce qui a illuminé son œuvre, à savoir des arrangements irréprochables alliés à une écriture musicale des plus exigeantes. La production est claire, le mixage entre guitares et claviers réussi assez idéalement, la mise en place instrumentale, très complexe, est parfaite et chaque instrument trouve sa place.
Woman Don't You Cry For Me est un titre très funky, où le groove basse - batterie - clavier fonctionne parfaitement. Les phrases de slide, très acérées, viennent en contrepoint idéal avec le chant.
Dear One, inspirée des enseignements de Paramhansa Yogananda, revient à une thématique mystique, avec une construction musicale en deux motifs, des couplets enluminés par une superbe guitare acoustique alternant avec des refrains plus rythmés où s'entrecoisent l'orgue, le moog et le guitare. C'est une très belle composition.
Beautiful Girl est sans doute le meilleur titre de l'album, et aussi une des plus belles chansons d'Harrison. Le mariage entre les arpèges de guitare et l'orgue est parfait, les chorus de slide sont divins et les harmonies vocales de George particulièrement émouvantes. Magnifique.
This Song vient en écho avec beaucoup d'humour à l'affaire "My Sweet Lord". C'est un morceau au tempo très enlevé, emmené par un duo piano - orgue très bien senti. La section rythmique fonctionne toujours à merveille, les chorus de sax du grand Tom Scott alternent avec ceux d'Harrison, qui pour l'occasion fait preuve d'un phrasé bluesy avec un son, superbe, évoquant celui d'Albert King.
See Yourself parle entre autres de Paul qui avait confié avoir pris de la drogue et à qui on avait reproché de le faire. En substance, Paul n'était pas fautif de dire la vérité, mais bien plus les media qui se sont sentis obligés de la propager et lui en laisser la responsablité... Plus facile de dire un mensonge que la vérité. Une compositon encore très subtile. Les breaks de la partie centrale, entre moog et piano, avec leurs variations rythmiques, sont très bien amenés.
It's What You Value est construite, au moins pour le premier mouvement, autour d'un riff de guitare allié à des cuivres pouvant évoquer le meilleur des Stones de l'époque, tandis que le refrain est plus marqué dans le style propre d'Harrison. Encore un titre bien groovy où Tom Scott fait merveille.
True Love est une magnifique adaptation d'un standard jazz de Cole Porter, dans une version très personnelle,, où il délivre une version dans un rythme bien plus enlevé que l'originale et où il change aussi des éléments de la grille d'accords. George Harrison avait dit à l'époque, non sans humour, que Cole Porter n'avait pas utilisé les bons accords dans la version originale ! Les interventions de guitare slide, omniprésentes sur ce titre, sont superbes.
Pure Smokey, basée sur une très belle grille d'accords, est un hommage à Smokey Robinson. Encore une composition très subtile, sur magnifiquement colorée par l'ensemble cuivres - piano électrique. La section rythmique est encore impeccable. Les parties de guitare, jazzy à souhait, sont un régal.
Crackerbox Palace est le titre le plus sautillant et le plus emprunt d'humour de l'album, avec ses références à Lord Buckley et son sens de l'absurde : "Dès ma première aube, quelqu'un me disait, bienvenue dans cet asile de fous, nous vous attendions". Une utilisation intéressante du synthétiseur moog, une fois encore, et de belles parties de guitare.
Learning How To Love You et son intro au Fender Rhodes est l'autre perle jazzy de l'album. Encore une tès belle composition, le chorus central de guitare acoustique est suprebement lyrique.
Un disque finalement plus difficile d'abord qu'on ne pourrait croire car il peut s'écouter à plusieurs niveaux, et il propose une musique très adulte, très riche harmoniquement et rythmiquement. Il est souvent assez éloigné du rock, ce qui a sans doute causé le fait qu'il soit souvent mésestimé. C'est un des cinq meilleurs albums studio de George Harrison.
Re: George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
"Extra Texture (Read All About It)" amorçait tout de même le mouvement, avec ses lignes de basse (Willie Weeks) et un premier hommage à Smokey Robinson avec "Ooh Baby (You Know That I Love You)".Rising Sun a écrit:Outre le changement de maison de disque, on peut considérer que cet album marque clairement une rupture musicale par rapport à ses travaux précédents. Les musiciens sont différents, le groupe qui l'accompagne est noir pour l'essentiel et cette influence transparaît nettement sur cet album, plus que pour n'importe lequel autre de sa discographie.
Pour en revenir au disque chroniqué, il est vrai que la musique est complexe, très travaillée, et loin d'être évidente. Aux premières écoutes, j'étais complètement passé à coté : il faut une certaine maturité en tant qu'auditeur pour pouvoir l'apprécier. Pour autant, à titre personnel, Harrison me touche nettement moins dans ce registre : ce qu'il gagne en complexité, il le perd en terme d'évidence mélodique - ce qui était pourtant l'immense force des Beatles en tant que songwriters.
Re: George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
Le clip était bien, george chantait debout sur une barque qui naviguait sur un cours d'eau, et il chantait This Song avec sa tignasse bouclée.
Un de mes albums qui a bercé mon adolescence
Un de mes albums qui a bercé mon adolescence
Re: George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
leptilou a écrit:ça, à l'époque, chui passé à coté... méa culpa !
3 albums de m pakora pour ta peine !
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
j'ai été voir sur Google quoi, c'était Pokora.... c'est dur comme pénitence... t'es sur qu'il a fait 3 albums ? ....
Re: George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
c'était ça ou ta participation à the voice ^^
sinon il y a des années que je n'ai pas écouté cet album et de mémoire je rejoins l'avis de Ayler on s'attend à une "entrée facile" mélodique, et ce n'est pas vraiment le cas, faudra que je rejette une oreille.
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Re: George Harrison : Thirty-Three & 1/3 (1976)
La chanson sur la barque c'est True Love et non This Song
3 clips pour cette album
3 clips pour cette album
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