Dark Side Of The Mule (2014)
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Dark Side Of The Mule (2014)
Les musiciens de Gov’t Mule ont toujours aimé la musique de Pink Floyd, et le trio originel a participé, ensemble ou séparément, au projet Blues Floyd, qui avait pour vocation au début des années 2000, de jouer la musique des anglais. Ce groupe à géométrie variable, avec également Johnny Neel, Berry Oakley et Marc Ford a sorti quelques concerts en CD.
Autre tradition de la Mule, rendre hommage à des artistes en interprétant des titres ou un album entier. Les Stones, Led Zeppelin (Houses of the Holy avec John Paul Jones), The Doors (avec Robby Krieger). Les shows se déroulent généralement pendant la nuit d’Halloween ou le 31 décembre et sont disponibles en téléchargement payant sur Mule Tracks.
Mais, en cette fin d’année, le groupe joue au Père Noël (ou cherche à se faire quelques dollars c’est au choix) et propose en rafale, Stoned Side of the Mule, sorti en vinyle le 27/10/2014 le jour du Black Friday avec sept morceaux des Stones datant de Halloween 2009, le Pink Floyd dont nous allons causer, et, à venir, ScoMule, avec le guitariste John Scofield qui sera suivi d’une tournée américaine sous cette appellation.
Le show se déroule à l’Orpheum Theatre de Boston, le 31/10/2008, une des salles fétiches du groupe, avec le Beacon de Nex York, le Riviera Theatre de Chicago ou encore le Fox Theatre d’Oakland.
Le concert démarre par un premier set avec les classiques du groupe, « Bad Little Doggie », « Brand New Angel » un long medley « Trane / Eternity’s Breath / St. Stephen Jam » où les musiciens s’en donnent à cœur joue, quasiment un tour de chauffe, avant de passer au plat de résistance.
Il faut remarquer que le groupe a toujours très peu de temps pour préparer ce genre de show, qui en plus, n’est joué qu’une fois, même si certains morceaux sont repris ensuite dans les concerts « classiques ».
Les morceaux repris sont extraits en majorité de « Dark Side of the Moon » mais aussi « Animals » Whis You Where here », « Meddle » et « The Wall ». L’interprétation est superbe, Warren Haynes parvient à approcher les sonorités de Gilmour, Matt Abts est impérial, comme toujours, derrière ses fûts, les effets spéciaux sont assez réussis même si, bien sûr, ils sont réduits comparés aux shows titanesques de Pink Floyd, et Ron Holloway est excellent dans ses parties de sax.
Mais c’est presque trop parfait.
Le groupe colle vraiment aux versions originales (telles qu’elles étaient jouées en live) au point de reproduire les chabada des chœurs sur « Money » qui m’avaient déjà irrité pendant le show du Floyd sur la Place d’Armes à Versailles.
Certes, le choix est difficile, soit coller aux versions originales, soit s’en éloigner vraiment, avec le risque de dénaturer le projet.
In fine, on mesure le rôle immense que tenait Richard Wright. En effet, le jeu et la voix de Warren Haynes sont très convaincants, Matt Abts fait facilement oublier Nick Mason, Jorgen Carlsson n’a pas de difficultés avec le jeu de Waters, mais pour les claviers et les effets spéciaux de Danny Louis c’est autre chose !
Mais Gov’t Mule s’en tire avec les honneurs et on lui attribue les oreilles et la queue de la mule qui figure sur la pochette dans une imitation réussie de Dark Side of the Moon.
Pour ceux qui ne connaissent pas, un autre aspect de la musique de ce groupe, son côté cover-band !
Autre tradition de la Mule, rendre hommage à des artistes en interprétant des titres ou un album entier. Les Stones, Led Zeppelin (Houses of the Holy avec John Paul Jones), The Doors (avec Robby Krieger). Les shows se déroulent généralement pendant la nuit d’Halloween ou le 31 décembre et sont disponibles en téléchargement payant sur Mule Tracks.
Mais, en cette fin d’année, le groupe joue au Père Noël (ou cherche à se faire quelques dollars c’est au choix) et propose en rafale, Stoned Side of the Mule, sorti en vinyle le 27/10/2014 le jour du Black Friday avec sept morceaux des Stones datant de Halloween 2009, le Pink Floyd dont nous allons causer, et, à venir, ScoMule, avec le guitariste John Scofield qui sera suivi d’une tournée américaine sous cette appellation.
Le show se déroule à l’Orpheum Theatre de Boston, le 31/10/2008, une des salles fétiches du groupe, avec le Beacon de Nex York, le Riviera Theatre de Chicago ou encore le Fox Theatre d’Oakland.
Le concert démarre par un premier set avec les classiques du groupe, « Bad Little Doggie », « Brand New Angel » un long medley « Trane / Eternity’s Breath / St. Stephen Jam » où les musiciens s’en donnent à cœur joue, quasiment un tour de chauffe, avant de passer au plat de résistance.
Il faut remarquer que le groupe a toujours très peu de temps pour préparer ce genre de show, qui en plus, n’est joué qu’une fois, même si certains morceaux sont repris ensuite dans les concerts « classiques ».
Les morceaux repris sont extraits en majorité de « Dark Side of the Moon » mais aussi « Animals » Whis You Where here », « Meddle » et « The Wall ». L’interprétation est superbe, Warren Haynes parvient à approcher les sonorités de Gilmour, Matt Abts est impérial, comme toujours, derrière ses fûts, les effets spéciaux sont assez réussis même si, bien sûr, ils sont réduits comparés aux shows titanesques de Pink Floyd, et Ron Holloway est excellent dans ses parties de sax.
Mais c’est presque trop parfait.
Le groupe colle vraiment aux versions originales (telles qu’elles étaient jouées en live) au point de reproduire les chabada des chœurs sur « Money » qui m’avaient déjà irrité pendant le show du Floyd sur la Place d’Armes à Versailles.
Certes, le choix est difficile, soit coller aux versions originales, soit s’en éloigner vraiment, avec le risque de dénaturer le projet.
In fine, on mesure le rôle immense que tenait Richard Wright. En effet, le jeu et la voix de Warren Haynes sont très convaincants, Matt Abts fait facilement oublier Nick Mason, Jorgen Carlsson n’a pas de difficultés avec le jeu de Waters, mais pour les claviers et les effets spéciaux de Danny Louis c’est autre chose !
Mais Gov’t Mule s’en tire avec les honneurs et on lui attribue les oreilles et la queue de la mule qui figure sur la pochette dans une imitation réussie de Dark Side of the Moon.
Pour ceux qui ne connaissent pas, un autre aspect de la musique de ce groupe, son côté cover-band !
Re: Dark Side Of The Mule (2014)
très bon album, une vraie performance ,comme le dit Michel c'est très copie conforme.. on s'y croirait en fermant les yeux..
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