Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
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Rising Sun
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Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Face 1
1. Who Do You Love (Part One)
2. When Do You Love
3. Where Do You Love
4. How Do You Love
5. Which Do You Love
6. Who Do You Love (Part Two)
Face 2
1. Mona
2. Maiden Of The Cancer Moon
3. Calvary
4. Happy Trails
Personnel :
John Cippolina - guitare
Gary Duncan - guitare
David Freiberg - basse, chant
Greg Elmore - batterie
Album mythique s'il en est, et sans doute le plus emblématique de l'ère acid-rock version côte ouest de la fin des années 60. Une folie préside à l'atmosphère de cet album, lequel se révèle d'une approche assez abrupte. La parution d'un tel enregistrement semblerait assez difficilement envisageable aujourd'hui... Une liberté totale dans l'expression du groupe au travers ses individualités : la complémentarité entre le son plus "jazzy" de Gary Duncan et celui plus flamboyant de John Cippolina (à grands renforts de vibrato Bigsby) induit une folie inégalée, dans ce style d'improvisation débridée.
Magnifique introduction donc par le thème de Bo Diddley, "Who Do You Love (Part 1)", enchaîné par une partie instrumentale des plus inspirées ("When You Love") signée Gary Duncan au chorus.
Après l'apaisement "Where You Love" où chacun joue sur la retenue dans une climat typique de cette époque, la tempête John Cippolina se déchaîne sur "How You Love". Inoubliable... (trop court ?). Le relais est pris par David "Which Do You Love" Freiberg, avec un son de basse digne de Jack Bruce, le tout permettant au groupe de poser le rythme dans une accalmie ne faisant que précéder l'explosion finale de "Who Do You Love (Part 2)", sur lequel la complémentarité de rythme et de timbre de Duncan et Cippolina s'exprime pleinement.
Sur "Mona", Cippolina, bien soutenu par les autres, instaure un climat tout en retenue, avec une ambiance suggérée par un son de guitare empli de wah-wah, ainsi que d'un jeu de vibrato à rapprocher de celui d'un Neil Young (le Bigsby, toujours...) - avant que Duncan ne prenne le relais par-dessus cette tapisserie sonore, puis Freiberg reprend son hurlement, magiquement soutenu par des harmonies vocales empreintes de cette folie omniprésente sur "Happy Trails". "Maiden Of The Cancer Moon" redonne la main à Cippolina, une partie d'une grande spiritualité, idéalement accompagné par l'ensemble Freiberg - Elmore - Duncan, ce dernier donnant de nouveau la réplique à Cippolina, en s'en montrant un contrepoint idéal... et c'est John qui conclut par quelques notes...
Une pause qui nous permet de démarrer "Calvary", le morceau le plus déjanté de l'album (une longue suite de 13'30 avec une ambiance évoquant souvent les westerns, déjà suggérés par la couverture de l'album)... nous n'en somme pas encore là, les premières minutes de cette pièce posant le groupe d'une manière libre de toute entrave rythmique, où seul le son compte, l'instauration d'un climat... les choses ne reprennent leur cours qu'après trois minutes, Cippolina et Duncan amènent alors le thème de l'ensemble, soutenus par une guitare acoustique. En tous cas, nous y sommes, en plein dans cette cavalcade au travers l'ouest sauvage - comme sur la pochette, laquelle vend finalement bien l'album. C'est Duncan qui prend le relais au sein de choeurs plongés dans la reverb, ce qui leur confère une dimension encore plus ésotérique. Les scansions d'Elmore et la wah-wah de Cippolina confèrent à l'ambiance un catharsis émotionnel inouï.
Les choses se posent à 8'30... déjà. Un tapis de larsens arythmés se doit d'apaiser l'ambiance après une telle décharge, à la manière d'un océan qui se retire doucement après s'être déchaîné, pour finir de manière totalement dédramatisée avec un rythme de basse vaguement country qui s'en va dans le lointain...
Impression confirmée par le dernier titre, "Happy Trails", qui peut sembler hors sujet ici, ne serait-ce le rythme de cow-boy donné par Elmore. Une pièce studio après un live, la sensationde dégonfler une baudruche, le revirement d'ambiance propre à la liberté qui a présidé donc à cet album.
Une album ultime en quelque sorte, un classique inaltérable sinon un chef d'œuvre, un symbole surtout d'une époque révolue...
A posséder absolument, même si comme je l'ai déjà dit, ce disque peut se révéler d'une écoute assez ardue pour l'auditeur non habitué à ce type d'ambiance...
A posséder aussi, le premier album studio, "Quicksilver Messenger Service", indispensable si vous avez aimé "Happy Trails" quoique nécessairement différent dans sa construction, et dans une moindre mesure, l'album "Shady Grove" qui a suivi "Happy Trails", largement dominé par le grand Nicky Hopkins qui avait alors intégré le groupe (que Duncan avait quitté), surtout pour le dernier titre "Edward, (The Mad Shirt Grinder)" qui figurait dans une autre version sur un album solo de Hopkins.
Face 1
1. Who Do You Love (Part One)
2. When Do You Love
3. Where Do You Love
4. How Do You Love
5. Which Do You Love
6. Who Do You Love (Part Two)
Face 2
1. Mona
2. Maiden Of The Cancer Moon
3. Calvary
4. Happy Trails
Personnel :
John Cippolina - guitare
Gary Duncan - guitare
David Freiberg - basse, chant
Greg Elmore - batterie
Album mythique s'il en est, et sans doute le plus emblématique de l'ère acid-rock version côte ouest de la fin des années 60. Une folie préside à l'atmosphère de cet album, lequel se révèle d'une approche assez abrupte. La parution d'un tel enregistrement semblerait assez difficilement envisageable aujourd'hui... Une liberté totale dans l'expression du groupe au travers ses individualités : la complémentarité entre le son plus "jazzy" de Gary Duncan et celui plus flamboyant de John Cippolina (à grands renforts de vibrato Bigsby) induit une folie inégalée, dans ce style d'improvisation débridée.
Magnifique introduction donc par le thème de Bo Diddley, "Who Do You Love (Part 1)", enchaîné par une partie instrumentale des plus inspirées ("When You Love") signée Gary Duncan au chorus.
Après l'apaisement "Where You Love" où chacun joue sur la retenue dans une climat typique de cette époque, la tempête John Cippolina se déchaîne sur "How You Love". Inoubliable... (trop court ?). Le relais est pris par David "Which Do You Love" Freiberg, avec un son de basse digne de Jack Bruce, le tout permettant au groupe de poser le rythme dans une accalmie ne faisant que précéder l'explosion finale de "Who Do You Love (Part 2)", sur lequel la complémentarité de rythme et de timbre de Duncan et Cippolina s'exprime pleinement.
Sur "Mona", Cippolina, bien soutenu par les autres, instaure un climat tout en retenue, avec une ambiance suggérée par un son de guitare empli de wah-wah, ainsi que d'un jeu de vibrato à rapprocher de celui d'un Neil Young (le Bigsby, toujours...) - avant que Duncan ne prenne le relais par-dessus cette tapisserie sonore, puis Freiberg reprend son hurlement, magiquement soutenu par des harmonies vocales empreintes de cette folie omniprésente sur "Happy Trails". "Maiden Of The Cancer Moon" redonne la main à Cippolina, une partie d'une grande spiritualité, idéalement accompagné par l'ensemble Freiberg - Elmore - Duncan, ce dernier donnant de nouveau la réplique à Cippolina, en s'en montrant un contrepoint idéal... et c'est John qui conclut par quelques notes...
Une pause qui nous permet de démarrer "Calvary", le morceau le plus déjanté de l'album (une longue suite de 13'30 avec une ambiance évoquant souvent les westerns, déjà suggérés par la couverture de l'album)... nous n'en somme pas encore là, les premières minutes de cette pièce posant le groupe d'une manière libre de toute entrave rythmique, où seul le son compte, l'instauration d'un climat... les choses ne reprennent leur cours qu'après trois minutes, Cippolina et Duncan amènent alors le thème de l'ensemble, soutenus par une guitare acoustique. En tous cas, nous y sommes, en plein dans cette cavalcade au travers l'ouest sauvage - comme sur la pochette, laquelle vend finalement bien l'album. C'est Duncan qui prend le relais au sein de choeurs plongés dans la reverb, ce qui leur confère une dimension encore plus ésotérique. Les scansions d'Elmore et la wah-wah de Cippolina confèrent à l'ambiance un catharsis émotionnel inouï.
Les choses se posent à 8'30... déjà. Un tapis de larsens arythmés se doit d'apaiser l'ambiance après une telle décharge, à la manière d'un océan qui se retire doucement après s'être déchaîné, pour finir de manière totalement dédramatisée avec un rythme de basse vaguement country qui s'en va dans le lointain...
Impression confirmée par le dernier titre, "Happy Trails", qui peut sembler hors sujet ici, ne serait-ce le rythme de cow-boy donné par Elmore. Une pièce studio après un live, la sensationde dégonfler une baudruche, le revirement d'ambiance propre à la liberté qui a présidé donc à cet album.
Une album ultime en quelque sorte, un classique inaltérable sinon un chef d'œuvre, un symbole surtout d'une époque révolue...
A posséder absolument, même si comme je l'ai déjà dit, ce disque peut se révéler d'une écoute assez ardue pour l'auditeur non habitué à ce type d'ambiance...
A posséder aussi, le premier album studio, "Quicksilver Messenger Service", indispensable si vous avez aimé "Happy Trails" quoique nécessairement différent dans sa construction, et dans une moindre mesure, l'album "Shady Grove" qui a suivi "Happy Trails", largement dominé par le grand Nicky Hopkins qui avait alors intégré le groupe (que Duncan avait quitté), surtout pour le dernier titre "Edward, (The Mad Shirt Grinder)" qui figurait dans une autre version sur un album solo de Hopkins.
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Merci Rising Sun.
Superbe chronique qui je l'espère donnera envie à beaucoup de découvrir le Quicksilver.
Cippolina et Duncan sont deux grands guitaristes trop peu connus... ou pas reconnus (ça c'est pour Ayler ).
Superbe chronique qui je l'espère donnera envie à beaucoup de découvrir le Quicksilver.
Cippolina et Duncan sont deux grands guitaristes trop peu connus... ou pas reconnus (ça c'est pour Ayler ).
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Je crois que j'avais mis cette chronqiue sur l'ancien site mais c'est un de mes chouchous.Alors.....
Attention chef d’œuvre.
Ce disque, sorti en mars 1969, est une pépite, une pure merveille.
La pochette déjà !
Au recto un cavalier salue avec son chapeau, une jeune fille au bord d’un chemin qui lui fait un signe de la main.
Est ce simplement un voyageur qui passe son chemin, ou bien l’amant qui s’en va après une escale dans la maison de sa belle, que l’on aperçoit au loin, un chasseur de prime chevauchant vers son destin ou une image du Sud d’Autant en Emporte le Vent comme peut le laisser suggérer la robe de la jeune fille ?
En tout état de cause la pochette est totalement décalée dans son époque, elle suggère un disque de country & western ou une compilation bon marché.
Pourtant le logo Quicksilver en lettres vertes donne la touche west-coast.
Le verso est sobre avec des portraits en noir et blanc du groupe, John Cipollina le guitariste a l’allure d’un aristocrate/dandy du XIXème, Gary Duncan l’autre guitariste nous braque avec un fusil, Greg Elmore le batteur tient également un flingue et ressemble à un trappeur, seul David Freiberg avec son violon nous laisse à penser que ces photos ne sont pas celles d’outlaws mais de musiciens.
La première face est une longue suite basée sur Who do you love d’Ellas Mc Daniels (plus connu sous son nom de scène Bo Diddley) mélangée à des morceaux écrits par le groupe, joués en public et en studio. Ce collage restitue à la perfection l’ambiance de l’époque, les solos s’enchaînent puis le thème principal ressurgit, 25 minutes d’intense bonheur. Certes, cette longue improvisation est un peu datée, surtout les morceaux écrits par le batteur et le bassiste, mais le How do you love de Cipo est superbe, puis la reprise de Who do you love se termine dans un final grandiose où les notes s’envolent.
Il convient de remarquer que QMS joue avec deux guitaristes solistes, ce qui n’est pas extraordinaire pour l’époque (ABB, Grateful Dead, Fletwood Mac…) par contre, il est plus rare que la formation soit aussi réduite (quatre membres).
Ce montage donne un spectre sonore plus réduit mais aussi diablement efficace, d’autant que Duncan prend quelques solos superbes et que son jeu de guitare est très différent de celui de Cipollina.
La face deux débute par Mona toujours de Bo Diddley, superbe introduction batterie/guitare, subtile et fascinante et ces notes de guitares aiguës qui introduisent lentement les paroles
Maiden of The Cancer Moon lui succède et est quasiment enchaîné à Calvary LE joyau du disque, long instrumental de treize minutes où les guitares explosent en solos merveilleux se répondent et puis Cipo tout seul s’envole dans les étoiles.
On remarque que c’es Duncan qui a composé quasiment tous les morceaux, Cipollina n’étant que l’interprète virtuose.
Le disque se termine par Happy Trails 47secondes acoustiques calme et reposante après le déluge électrique de Calvary; comme un retour aux sources du soldat après la guerre, ou le calme après la tempête.
Ce disque fascinant traverse les années sans prendre une ride, signature d'un groupe merveilleux, avec un guitariste exceptionnel.
Un pur joyau.
Attention chef d’œuvre.
Ce disque, sorti en mars 1969, est une pépite, une pure merveille.
La pochette déjà !
Au recto un cavalier salue avec son chapeau, une jeune fille au bord d’un chemin qui lui fait un signe de la main.
Est ce simplement un voyageur qui passe son chemin, ou bien l’amant qui s’en va après une escale dans la maison de sa belle, que l’on aperçoit au loin, un chasseur de prime chevauchant vers son destin ou une image du Sud d’Autant en Emporte le Vent comme peut le laisser suggérer la robe de la jeune fille ?
En tout état de cause la pochette est totalement décalée dans son époque, elle suggère un disque de country & western ou une compilation bon marché.
Pourtant le logo Quicksilver en lettres vertes donne la touche west-coast.
Le verso est sobre avec des portraits en noir et blanc du groupe, John Cipollina le guitariste a l’allure d’un aristocrate/dandy du XIXème, Gary Duncan l’autre guitariste nous braque avec un fusil, Greg Elmore le batteur tient également un flingue et ressemble à un trappeur, seul David Freiberg avec son violon nous laisse à penser que ces photos ne sont pas celles d’outlaws mais de musiciens.
La première face est une longue suite basée sur Who do you love d’Ellas Mc Daniels (plus connu sous son nom de scène Bo Diddley) mélangée à des morceaux écrits par le groupe, joués en public et en studio. Ce collage restitue à la perfection l’ambiance de l’époque, les solos s’enchaînent puis le thème principal ressurgit, 25 minutes d’intense bonheur. Certes, cette longue improvisation est un peu datée, surtout les morceaux écrits par le batteur et le bassiste, mais le How do you love de Cipo est superbe, puis la reprise de Who do you love se termine dans un final grandiose où les notes s’envolent.
Il convient de remarquer que QMS joue avec deux guitaristes solistes, ce qui n’est pas extraordinaire pour l’époque (ABB, Grateful Dead, Fletwood Mac…) par contre, il est plus rare que la formation soit aussi réduite (quatre membres).
Ce montage donne un spectre sonore plus réduit mais aussi diablement efficace, d’autant que Duncan prend quelques solos superbes et que son jeu de guitare est très différent de celui de Cipollina.
La face deux débute par Mona toujours de Bo Diddley, superbe introduction batterie/guitare, subtile et fascinante et ces notes de guitares aiguës qui introduisent lentement les paroles
Maiden of The Cancer Moon lui succède et est quasiment enchaîné à Calvary LE joyau du disque, long instrumental de treize minutes où les guitares explosent en solos merveilleux se répondent et puis Cipo tout seul s’envole dans les étoiles.
On remarque que c’es Duncan qui a composé quasiment tous les morceaux, Cipollina n’étant que l’interprète virtuose.
Le disque se termine par Happy Trails 47secondes acoustiques calme et reposante après le déluge électrique de Calvary; comme un retour aux sources du soldat après la guerre, ou le calme après la tempête.
Ce disque fascinant traverse les années sans prendre une ride, signature d'un groupe merveilleux, avec un guitariste exceptionnel.
Un pur joyau.
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
C'est d'autant plus savoureux que le disque "merveilleux" est l'album d'un groupe bancal et incomplet et vecu comme tel par ses musiciens.
Les groupes de SanFrancisco,plus qu'ailleurs,se voulaient les representants d'une contre-culture; avec dans chaque formation une ou plusieurs tetes pourvoyeuse de textes,d'images et de concepts donnant du sens a leur projet.
Dino Valenti a créé QMS de A a Z,mais aussitot fait il part en prison pour plus de deux ans avec un autre des musiciens .Les autres decident de continuer comme ils peuvent, durant 3 albums,mais sitot revenu Valenti reprend les renes du groupe
Pour "Happy Trails "donc ce sont de longues jamsessions,des prises live,des reprises de blues...ils meublent brillamment disons.Certes QMS participe aux happenings musicaux gratuits de la baie avec les autres goupes,Jefferson Airplane,CountryJoe&The Fish,Grateful Dead,mais pour l'attitude et le contenu ils sont en decalage,pas a la hauteur.Dino Valenti voulait et imposera bientot des Chansons structurées avec des textes forts sur l'album"just for love" (c'est pas forcement ce que je pense moi hein )
Ca c'est le contexte mais finalement seul le resultat compte et les circonstances auront permis de ressortir l'immense talent instrumental de John Cippolina que Dino Valenti aurait passé et passera sous l'eteignoir sur les 4° et 5° album de Quicksilver
Les groupes de SanFrancisco,plus qu'ailleurs,se voulaient les representants d'une contre-culture; avec dans chaque formation une ou plusieurs tetes pourvoyeuse de textes,d'images et de concepts donnant du sens a leur projet.
Dino Valenti a créé QMS de A a Z,mais aussitot fait il part en prison pour plus de deux ans avec un autre des musiciens .Les autres decident de continuer comme ils peuvent, durant 3 albums,mais sitot revenu Valenti reprend les renes du groupe
Pour "Happy Trails "donc ce sont de longues jamsessions,des prises live,des reprises de blues...ils meublent brillamment disons.Certes QMS participe aux happenings musicaux gratuits de la baie avec les autres goupes,Jefferson Airplane,CountryJoe&The Fish,Grateful Dead,mais pour l'attitude et le contenu ils sont en decalage,pas a la hauteur.Dino Valenti voulait et imposera bientot des Chansons structurées avec des textes forts sur l'album"just for love" (c'est pas forcement ce que je pense moi hein )
Ca c'est le contexte mais finalement seul le resultat compte et les circonstances auront permis de ressortir l'immense talent instrumental de John Cippolina que Dino Valenti aurait passé et passera sous l'eteignoir sur les 4° et 5° album de Quicksilver
wens- Messages : 44
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Dino VALENTIN mauvais génie ou accoucheur de QMS ?
Vaste débat
Il a un égo surdimensionné et Cipo qui 'nest pas un meneur le laisse reprendre les rênes du groupe.
A ce jour il existe encore un groupe du nom de Quicksilver dirigé par Gary Duncan !
Vaste débat
Il a un égo surdimensionné et Cipo qui 'nest pas un meneur le laisse reprendre les rênes du groupe.
A ce jour il existe encore un groupe du nom de Quicksilver dirigé par Gary Duncan !
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
C'est clair !Michel a écrit:Dino VALENTIN mauvais génie ou accoucheur de QMS ?
Vaste débat
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Un album majeur du rock psychédélique, uns de mes préférés en tous cas.
Cipollina joue magnifiquement tout au long de l'album.
Grand disque.
Cipollina joue magnifiquement tout au long de l'album.
Grand disque.
Bluesboy- Messages : 237
Date d'inscription : 15/04/2008
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Chronique du disque dans R&F 32 de septembre 69:
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Yep, merci Up !
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Chronique du premier album (R&F 37 de février 70):
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
Chronique dans R&F 38 de mars 70 (inscrit "mars 69 sur la couverture):
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
R&F 42 de juillet 70:
"Westpop3" sur les groupes West Coast:
"Westpop3" sur les groupes West Coast:
Re: Quicksilver Messenger Service : Happy Trails (1969)
top ! merci beaucoup !
Wu wei- Messages : 4680
Date d'inscription : 04/07/2011
Blueleader- Messages : 7793
Date d'inscription : 24/02/2010
Age : 61
Localisation : entre mulhouse et belfort
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