Jeff Beck With The Jan Hammer Group : Live (1977)

[Ayler]

Jeff Beck With The Jan Hammer Group : Live (1977)



Face 1

1. Freeway Jam
2. Earth (Still Our Only Home)
3. She's A Woman
4. Full Moon Boogie

Face 2

1. Darkness/Earth In Search Of A Sun
2. Scatterbrain
3. Blue Wind


A la suite de "Blow By Blow" et de "Wired", Jeff Beck continue l'aventure jazz rock en proposant un album en concert enregistré avec le groupe de Jan Hammer (déjà présent sur "Wired") - un pas de plus en direction de McLaughlin et de son Mahavishnu Orchestra, dont il faut rappeler que Jan Hammer était l'un des membres du groupe d'origine.
Même s'il est plus instruit que Jeff Beck (et moins instinctif), Jan Hammer est musicalement très proche de Beck. En tant que soliste, les deux hommes partagent un style très flashy, où la forme prime trop souvent sur le fond. C'est donc sans surprise qu'on découvre un jazz rock marqué par le Mahavishnu - sans la spiritualité de ses meilleures plages. On retrouve ainsi les duos pyrotechniques qui tournent en rond et une orchestration similaire, avec la présence de violon.

Dès la moitié des années 70, le genre était déjà sur le déclin - McLaughlin lui-même étant passé à autre chose, jouant avec des musiciens indiens de la guitare acoustique. Autant les deux premiers efforts de Beck étaient louables, porteurs d'une véritable remise en question, autant cet album est creux, et montre les limites du genre - Jan Hammer sonnant par moments plus comme un jeu électronique que comme un musicien.

Le disque est d'autant plus décevant que Beck, finalement assez peu présent à la guitare, n'est pas des plus inspirés - et n'est pas si à l'aise que ça dans ce nouvel univers (qu'il quitte le temps d'une citation de "Train Kept A-Rollin'" durant "Blue Wind"). Il n'exploite pas les meilleures compositions de son nouveau répertoire - celles de Jan Hammer étant très faibles, voire ridicules lorsque ce beau monde pousse la chansonnette.

Du Mahavishnu à la petite semaine...

[Electric Thing]

Jan Hammer sonnant par moments plus comme un jeu électronique que comme un musicien.

Le disque est d'autant plus décevant que Beck, finalement assez peu présent à la guitare, n'est pas des plus inspirés.

Deux points qui résument bien l'affaire : horrible disque !