Jeff Beck : There And Back (1980)
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Jeff Beck : There And Back (1980)
Jeff Beck : There And Back (1980)
Face 1
1. Star Cycle
2. Too Much To Lose
3. You Never Know
4. The Pump
Face 2
1. El Becko
2. The Golden Road
3. Space Boogie
4. The Final Peace
Avec les années, le jazz rock est devenu un genre de plus en plus convenu, où la prise de risque s'est étiolée jusqu'à devenir résiduelle. Non seulement "There And Back" n'apporte pas grand chose musicalement, mais en plus il souffre de la comparaison avec les deux premiers albums studio de Jeff Beck - dans le style, autrement plus réussis. La fusion se fait ici plus rock - tout en tirant un peu vers la variété avec des rythmes par moments plus disco que jazz rock. Plus simple, la musique n’est pas plus directe pour autant.
La production pose elle aussi problème : le son des années 80 commence à faire des dégâts - il suffit d'entendre les sons de synthés utilisés pour s'en convaincre.
Jan Hammer marque de son empreinte les trois premiers titres ("Star Cycle" reprenant le concept des duos démonstratifs du Mahavishnu Orchestra…) ; Tony Hymas, qui fait son apparition dans le monde de Jeff Beck, se charge du reste, sans que la rupture soit marquante ("Space Boogie" sonne comme une relecture du "Quadrant 4" de Billy Cobham).
"The Final Peace" préfigure l'évolution guitaristique de Jeff Beck dans les années à venir - qui se concrétisera avec un titre comme "Where Were You".
"There And Back" est un album froid. Synthétique. Et l'énergie incroyable qui se dégageait de certains titres de "Wired" n'est plus tout à fait au rendez-vous.
Pour fans seulement. Après trois ans sans album, ceux-ci devront attendre cinq longues années pour le suivant – le pire de tous.
Face 1
1. Star Cycle
2. Too Much To Lose
3. You Never Know
4. The Pump
Face 2
1. El Becko
2. The Golden Road
3. Space Boogie
4. The Final Peace
Avec les années, le jazz rock est devenu un genre de plus en plus convenu, où la prise de risque s'est étiolée jusqu'à devenir résiduelle. Non seulement "There And Back" n'apporte pas grand chose musicalement, mais en plus il souffre de la comparaison avec les deux premiers albums studio de Jeff Beck - dans le style, autrement plus réussis. La fusion se fait ici plus rock - tout en tirant un peu vers la variété avec des rythmes par moments plus disco que jazz rock. Plus simple, la musique n’est pas plus directe pour autant.
La production pose elle aussi problème : le son des années 80 commence à faire des dégâts - il suffit d'entendre les sons de synthés utilisés pour s'en convaincre.
Jan Hammer marque de son empreinte les trois premiers titres ("Star Cycle" reprenant le concept des duos démonstratifs du Mahavishnu Orchestra…) ; Tony Hymas, qui fait son apparition dans le monde de Jeff Beck, se charge du reste, sans que la rupture soit marquante ("Space Boogie" sonne comme une relecture du "Quadrant 4" de Billy Cobham).
"The Final Peace" préfigure l'évolution guitaristique de Jeff Beck dans les années à venir - qui se concrétisera avec un titre comme "Where Were You".
"There And Back" est un album froid. Synthétique. Et l'énergie incroyable qui se dégageait de certains titres de "Wired" n'est plus tout à fait au rendez-vous.
Pour fans seulement. Après trois ans sans album, ceux-ci devront attendre cinq longues années pour le suivant – le pire de tous.
Dernière édition par Ayler le 09.05.10 17:47, édité 1 fois
Re: Jeff Beck : There And Back (1980)
La pochette sentait bon le rock...
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
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