Miles Davis/Marcus Miller : Music From Siesta (1987)
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Miles Davis/Marcus Miller : Music From Siesta (1987)
Miles Davis/Marcus Miller : Music From Siesta (1987)
1. Lost In Madrid Part I
2. Siesta/Kitt's Kiss/Lost In Madrid Part II
3. Theme For Augustine/Wind/Seduction/Kiss
4. Submission
5. Lost In Madrid Part III
6. Conchita/Lament
7. Lost In Madrid Part IV/Rat Dance/The Call
8. Claire/Lost In Madrid Part V
9. Afterglow
10. Los Feliz
Intéressante sur le papier, vous pourrez sans regret faire l'impasse sur la bande originale de "Siesta". Présenté sur certains sites comme un album de Miles, le disque est pourtant crédité Miles Davis/Marcus Miller... et il pourrait tout à fait être crédité au seul Marcus Miller. Ce dernier joue - à quelques exceptions près (Scofield joue de la guitare acoustique sur "Siesta") - de tous les instruments, et signe tous les thèmes, excepté "Theme For Augustine", co-signé avec Miles.
Le coté hispanisant du disque nous renvoie à "Sketches Of Spain"... mais la comparaison s'arrête là. On est ici à des années lumière des arrangements sublimes de Gil Evans. Marcus Miller nous plonge dans un univers froid et synthétique où seules les trop rares interventions de Miles (étonnamment bonnes vu le contexte) rappellent que des humains sont derrière ce projet. Marcus Miller sans funk, c’est le vide intégral.
En signant avec la Warner, Miles vendait-il son âme à Tommy Lipuma ?
1. Lost In Madrid Part I
2. Siesta/Kitt's Kiss/Lost In Madrid Part II
3. Theme For Augustine/Wind/Seduction/Kiss
4. Submission
5. Lost In Madrid Part III
6. Conchita/Lament
7. Lost In Madrid Part IV/Rat Dance/The Call
8. Claire/Lost In Madrid Part V
9. Afterglow
10. Los Feliz
Intéressante sur le papier, vous pourrez sans regret faire l'impasse sur la bande originale de "Siesta". Présenté sur certains sites comme un album de Miles, le disque est pourtant crédité Miles Davis/Marcus Miller... et il pourrait tout à fait être crédité au seul Marcus Miller. Ce dernier joue - à quelques exceptions près (Scofield joue de la guitare acoustique sur "Siesta") - de tous les instruments, et signe tous les thèmes, excepté "Theme For Augustine", co-signé avec Miles.
Le coté hispanisant du disque nous renvoie à "Sketches Of Spain"... mais la comparaison s'arrête là. On est ici à des années lumière des arrangements sublimes de Gil Evans. Marcus Miller nous plonge dans un univers froid et synthétique où seules les trop rares interventions de Miles (étonnamment bonnes vu le contexte) rappellent que des humains sont derrière ce projet. Marcus Miller sans funk, c’est le vide intégral.
En signant avec la Warner, Miles vendait-il son âme à Tommy Lipuma ?
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