No Reason To Cry (1976)
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No Reason To Cry (1976)
No Reason To Cry (1976)
Face 1
1. Beautiful Thing - 4:23
2. Carnival - 3:39
3. Sign Language - 2:52
4. County Jail Blues - 3:55
5. All Our Past Times - 5:36
Face 2
1. Hello Old Friend - 3:34
2. Double Trouble - 4:19
3. Innocent Times - 4:09
4. Hungry - 4:36
5 Black Summer Rain - 4:48
A partir de "461 Ocean Bld", EC sort son album par an, avec plus ou moins de réussite.
"No Reason To Cry" est dans la lignée des albums laid back de de Clapton, mais c'est plutôt une bonne cuvée.
A l'image de ses disques de l'époque, les caractéristiques suivantes sont à noter :
- Clapton veut alors casser son image de guitar hero, et par conséquent ne livre des soli qu'avec une drastique parcimonie ;
- Par conséquent, Clapton donne parfois l'impression d'être l'invité de son propre disque.
La liste des invités est impressionnante, mais, heureusement, une bonne part d'entre eux a pas mal de choses à dire (par ordre alpha) :
Rick Danko, bass
Terry Danko, percussion
Jesse Davis, guitar
Bob Dylan, vocal
Yvonne Elliman, vocal
Bobby Ellis, trumpet
Georgie Fame, keyboards
Albhy Galuten, piano
Levon Helm, drums
Garth Hudson, keyboards/saxophone
Chris Jagger, vocal
Marcy Levy, vocal
Richard Manuel, drums
Jamie Oldaker, drums
Billy Preston, keyboards
Carl Radle, bass
Robbie Robertson, guitar/keyboards
Sergio Rodriguez, percussion
Dick Sims, keyboards
George Terry, guitar
Melvin (Wah Wah) Watson, guitar
Ron Wood, guitar
Enregistré au Shangri-la, le studio du Band, ses membres sont omniprésents, et leur participation active est à souligner...
Beautiful Thing, le titre qui ouvre l'album, co-signé Richard Manuel/Rick Danko, est symptomatique de cette influence et de ce désir de revenir à de la chanson.
Clapton avait été traumatisé par l'écoute de "Music From Big Pink", premier album du Band, à un tel point qu'il aurait souhaité rejoindre le groupe. Il n'en a jamais été aussi proche !
Les styles abordés dans l'album sont variés, et la voix de Clapton est bien attaquée par les quantités astronomiques d'alcool qu'il ingurgitait alors.
Il y a un retour au blues avec sa version studio du Double Trouble d'Otis Rush. Sans égaler l'inoubliable version de "Just One Night", Clapton fait très fort tout même. Authentique. Emouvant. Le blues qui vous prend aux tripes.
County Jail Blues est dans une lignée plus J.J. Calienne, mais le jeu relaxé fait son effet et le titre est plaisant.
Je signale, pour l'anecdote, que le CD contient un bonus track, "Last Night", qui est un blues de plus.
Dylan et Clapton ont souvent collaboré ensemble. Pour le coup, Dylan écrit Sign Language qu'il chante en duo avec Eric : c'est un titre magnifique, tout en retenue. On est certes à des années lumières de sa flamboyance guitaristique passée, mais pourquoi bouder son plaisir ?
Clapton invité de ses propres disques ? Les titres comme Hungry et Innocent Times (où il cède même la lead vocal) sont assez significatifs à cet égard.
Clapton avait alors pas mal tourné avec Santana : Carnival est le reflet direct de l'influence latine du guitariste. Joyeux, énergique et efficace.
All Our Past Times est une ballade très émouvante. Ce duo avec Rick Danco du Band est un des moments forts de l'album.
Il en est de même pour le très beau Hello, Old Friend, aux relents Harrisonniens. Superbes parties de Slide, chant accrocheur, Clapton signera son retour dans le top 40 avec ce titre.
L'album se clôt sur une ballade un assez insipide : Black Summer Rain, où rien ne décolle.
Ceux qui attendent d'Eric Clapton l'album d'un guitar hero peuvent passer leur chemin.
Par contre, les amateurs de belles chansons bien foutue, bien interprétée peuvent tendre une oreille, il n'y a là vraiment No Reason To Cry...
Face 1
1. Beautiful Thing - 4:23
2. Carnival - 3:39
3. Sign Language - 2:52
4. County Jail Blues - 3:55
5. All Our Past Times - 5:36
Face 2
1. Hello Old Friend - 3:34
2. Double Trouble - 4:19
3. Innocent Times - 4:09
4. Hungry - 4:36
5 Black Summer Rain - 4:48
A partir de "461 Ocean Bld", EC sort son album par an, avec plus ou moins de réussite.
"No Reason To Cry" est dans la lignée des albums laid back de de Clapton, mais c'est plutôt une bonne cuvée.
A l'image de ses disques de l'époque, les caractéristiques suivantes sont à noter :
- Clapton veut alors casser son image de guitar hero, et par conséquent ne livre des soli qu'avec une drastique parcimonie ;
- Par conséquent, Clapton donne parfois l'impression d'être l'invité de son propre disque.
La liste des invités est impressionnante, mais, heureusement, une bonne part d'entre eux a pas mal de choses à dire (par ordre alpha) :
Rick Danko, bass
Terry Danko, percussion
Jesse Davis, guitar
Bob Dylan, vocal
Yvonne Elliman, vocal
Bobby Ellis, trumpet
Georgie Fame, keyboards
Albhy Galuten, piano
Levon Helm, drums
Garth Hudson, keyboards/saxophone
Chris Jagger, vocal
Marcy Levy, vocal
Richard Manuel, drums
Jamie Oldaker, drums
Billy Preston, keyboards
Carl Radle, bass
Robbie Robertson, guitar/keyboards
Sergio Rodriguez, percussion
Dick Sims, keyboards
George Terry, guitar
Melvin (Wah Wah) Watson, guitar
Ron Wood, guitar
Enregistré au Shangri-la, le studio du Band, ses membres sont omniprésents, et leur participation active est à souligner...
Beautiful Thing, le titre qui ouvre l'album, co-signé Richard Manuel/Rick Danko, est symptomatique de cette influence et de ce désir de revenir à de la chanson.
Clapton avait été traumatisé par l'écoute de "Music From Big Pink", premier album du Band, à un tel point qu'il aurait souhaité rejoindre le groupe. Il n'en a jamais été aussi proche !
Les styles abordés dans l'album sont variés, et la voix de Clapton est bien attaquée par les quantités astronomiques d'alcool qu'il ingurgitait alors.
Il y a un retour au blues avec sa version studio du Double Trouble d'Otis Rush. Sans égaler l'inoubliable version de "Just One Night", Clapton fait très fort tout même. Authentique. Emouvant. Le blues qui vous prend aux tripes.
County Jail Blues est dans une lignée plus J.J. Calienne, mais le jeu relaxé fait son effet et le titre est plaisant.
Je signale, pour l'anecdote, que le CD contient un bonus track, "Last Night", qui est un blues de plus.
Dylan et Clapton ont souvent collaboré ensemble. Pour le coup, Dylan écrit Sign Language qu'il chante en duo avec Eric : c'est un titre magnifique, tout en retenue. On est certes à des années lumières de sa flamboyance guitaristique passée, mais pourquoi bouder son plaisir ?
Clapton invité de ses propres disques ? Les titres comme Hungry et Innocent Times (où il cède même la lead vocal) sont assez significatifs à cet égard.
Clapton avait alors pas mal tourné avec Santana : Carnival est le reflet direct de l'influence latine du guitariste. Joyeux, énergique et efficace.
All Our Past Times est une ballade très émouvante. Ce duo avec Rick Danco du Band est un des moments forts de l'album.
Il en est de même pour le très beau Hello, Old Friend, aux relents Harrisonniens. Superbes parties de Slide, chant accrocheur, Clapton signera son retour dans le top 40 avec ce titre.
L'album se clôt sur une ballade un assez insipide : Black Summer Rain, où rien ne décolle.
Ceux qui attendent d'Eric Clapton l'album d'un guitar hero peuvent passer leur chemin.
Par contre, les amateurs de belles chansons bien foutue, bien interprétée peuvent tendre une oreille, il n'y a là vraiment No Reason To Cry...
Re: No Reason To Cry (1976)
Fabuleuse version de Double Trouble !
Electric Thing- Messages : 2628
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 53
Localisation : Légèrement à gauche de Saturne !
Re: No Reason To Cry (1976)
A tort peut-être, j'attends depuis des années une "Deluxe Edition" de cet album. Il fait partie de mes préférés. Même si ce disque n'est pas celui qu'on retient - et que l'on retiendra - j'ai toujours eu une affinité intimiste avec ce disque. Et peut-être davantage avec ces "faiblesses". J'aime cette fragilité qui émane de Clapton. Cette sincérité (sans le vouloir) dans cette période où c'est la "barque" qui le guide. Il n'est pas maître de sa carrière et pourtant, la musique qui va vers lui à cette époque lui "rend justice". Lui qui voulait rompre avec cette affreux "Clapton is God". Ce disque auquel il pensait depuis "Music From Big Pig" du Band et qui causa (dans son esprit) la fin de Cream : 8 années c'étaient écoulés. Et Clapton n'allait pas bien au milieu des années 70. Et le pire (musicalement) était à venir. Avec l'arrivée du Punk et puis des années 80's.
Pour en revenir à la "Deluxe Edition" il parait que certains instrumentaux, restés inédits, seraient parfois supérieurs aux matériels de l'album. Il existe d'ailleurs un boot de No Reason To Cry avec des inédits. Mais, j'en attends moi, une version originale soignée.
Pour en revenir à la "Deluxe Edition" il parait que certains instrumentaux, restés inédits, seraient parfois supérieurs aux matériels de l'album. Il existe d'ailleurs un boot de No Reason To Cry avec des inédits. Mais, j'en attends moi, une version originale soignée.
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
Re: No Reason To Cry (1976)
Si on se limite à sa carrière solo, Clapton n'a pas sorti tant d'albums studio de qualité comparable à celui-là...kjp a écrit:Il fait partie de mes préférés. Même si ce disque n'est pas celui qu'on retient - et que l'on retiendra - j'ai toujours eu une affinité intimiste avec ce disque.
Re: No Reason To Cry (1976)
C'est également ce que je pense. Mais on est une minorité concernant ce disque.
Ce qui est certain et je me répète, c'est qu'une Edition Deluxe pourrait davantage encore "dépoussiéré" ce disque. Mais je ne crois pas que ce disque soit une priorité chez Polydor.
Ce qui est certain et je me répète, c'est qu'une Edition Deluxe pourrait davantage encore "dépoussiéré" ce disque. Mais je ne crois pas que ce disque soit une priorité chez Polydor.
kjp- Messages : 1334
Date d'inscription : 15/04/2008
Age : 50
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