James Cotton : Deep In The Blues (1996)
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jipes
Ornette
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James Cotton : Deep In The Blues (1996)
James Cotton : Deep In The blues (1996)
TITRES
1. Down At Your Buryin' (Cotton) - 4:32
2. All Walks Of Life (Cotton) - 3:34
3. You Got My Nose Open (Murphy) - 4:18
4. Dealin' With The Devil (Williamson) - 3:34
5. Strange Things Happen (Mayfield) - 4:20
6. Country Boy (Cotton) - 3:21
7. Vineyard Blues (Walker) - 3:29
8. Worried Life Blues (Merryweather) - 4:05
9. Two Trains Runnin' (Morganfield) - 4:53
10. Ozark Mountain Railroad (Haden) - 3:45
11. Sad Letter (Morganfield) - 4:14
12. Play With Your Poodle (Hawkins) - 3:39
13. Blues In My Sleep (Cotton) - 6:10
14. Everybody's Fishin' (Cotton) - 3:18
James Cotton - chant, harmonica
Joe Louis Walker - guitare et chant (sur Two trains runnin')
Charlie Haden - contrebasse
Dave Maxwell - piano (sur Strange Things Happen, Worried Life Blues et Blues In My Sleep)
Deep In The Blues est un chef d'oeuvre du blues. Assurément, l'un des meilleurs disques de blues contemporain. C'est le fruit d'une session d'enregistrement acoustique mettant en présence James Cotton, le maître absolu de l'harmonica blues, Joe Louis Walker à la guitare (qui n'a jamais été aussi bon qu'ici), et l'immense contrebassiste de jazz, Charlie Haden (compagnon de route d'Ornette Coleman, Don Cherry et Keith Jarrett notamment). Le pianiste Dave Maxwell apporte une précieuse contribution sur quelques morceaux.
La voix éraillée - rauque - de James Cotton trouve un parfait écrin dans le splendide accompagnement de Walker, Haden et Maxwell. Le jeu d'harmonica de Cotton est à son sommet. Force, émotions, nuances, vibrato, inflexions déchirées, son superbe : inutile de poursuivre l'énumération, puisque tout est là. L'émotion qui se dégage de son jeu est à couper le souffle.
Cet album fait regretter que la contrebasse ne soit pas plus utilisée dans le blues actuel. L'absence de batteur est ici une chance : l'espace créé et les subtilités qu'il autorise ne se paye d'aucun manque d'énergie. Il faut préciser que la prise de son est idéale.
Le groupe interprète divers classiques de James Cotton, de Muddy Waters, Percy Mayfield ou Sonny Boy Williamson et quelques nouvelles compositions de Joe Louis Walker et James Cotton.
Aucun titre ne présente de faiblesses, tout l'album restant invariablement sur les sommets. Un subtil équilibre est trouvé, les musiciens ne jouant pas systématiquement sur tous les titres. Il y a ainsi plusieurs solo ou duo, chaque musicien n'étant manifestement là que pour exprimer l'essentiel : peu de notes, mais quelle notes ! C'est là l'un des enseignements de ce disque : le blues récent a été beaucoup trop bavard... Ici rien n'est superflu, nulle démonstration, nul besoin d'affirmer son égo. Ne reste que ce qui est primordial.
Les morceaux en solo sont d'ailleurs remarquables, aussi bien Vineyard Blues où Joe-Louis Walker explore sa National Steel que Ozark Mountain Railroad où Charlie Haden livre l'un de ces solos nourris de folk qui le caractérisent si bien.
A noter également les reprises de Worried Life Blues et de Two Trains Runnin', qui sont exceptionnelles. En vérité, on aurait envie d'évoquer chaque morceau, du premier (Down At Your Buryin') au dernier (Everybody's Fishin') en passant notamment par l'excellent Dealin' With The Devil !
En somme, Deep In The Blues est un immense disque de blues, une rencontre inattendue qui dégage une émotion d'une rare intensité.
TITRES
1. Down At Your Buryin' (Cotton) - 4:32
2. All Walks Of Life (Cotton) - 3:34
3. You Got My Nose Open (Murphy) - 4:18
4. Dealin' With The Devil (Williamson) - 3:34
5. Strange Things Happen (Mayfield) - 4:20
6. Country Boy (Cotton) - 3:21
7. Vineyard Blues (Walker) - 3:29
8. Worried Life Blues (Merryweather) - 4:05
9. Two Trains Runnin' (Morganfield) - 4:53
10. Ozark Mountain Railroad (Haden) - 3:45
11. Sad Letter (Morganfield) - 4:14
12. Play With Your Poodle (Hawkins) - 3:39
13. Blues In My Sleep (Cotton) - 6:10
14. Everybody's Fishin' (Cotton) - 3:18
James Cotton - chant, harmonica
Joe Louis Walker - guitare et chant (sur Two trains runnin')
Charlie Haden - contrebasse
Dave Maxwell - piano (sur Strange Things Happen, Worried Life Blues et Blues In My Sleep)
Deep In The Blues est un chef d'oeuvre du blues. Assurément, l'un des meilleurs disques de blues contemporain. C'est le fruit d'une session d'enregistrement acoustique mettant en présence James Cotton, le maître absolu de l'harmonica blues, Joe Louis Walker à la guitare (qui n'a jamais été aussi bon qu'ici), et l'immense contrebassiste de jazz, Charlie Haden (compagnon de route d'Ornette Coleman, Don Cherry et Keith Jarrett notamment). Le pianiste Dave Maxwell apporte une précieuse contribution sur quelques morceaux.
La voix éraillée - rauque - de James Cotton trouve un parfait écrin dans le splendide accompagnement de Walker, Haden et Maxwell. Le jeu d'harmonica de Cotton est à son sommet. Force, émotions, nuances, vibrato, inflexions déchirées, son superbe : inutile de poursuivre l'énumération, puisque tout est là. L'émotion qui se dégage de son jeu est à couper le souffle.
Cet album fait regretter que la contrebasse ne soit pas plus utilisée dans le blues actuel. L'absence de batteur est ici une chance : l'espace créé et les subtilités qu'il autorise ne se paye d'aucun manque d'énergie. Il faut préciser que la prise de son est idéale.
Le groupe interprète divers classiques de James Cotton, de Muddy Waters, Percy Mayfield ou Sonny Boy Williamson et quelques nouvelles compositions de Joe Louis Walker et James Cotton.
Aucun titre ne présente de faiblesses, tout l'album restant invariablement sur les sommets. Un subtil équilibre est trouvé, les musiciens ne jouant pas systématiquement sur tous les titres. Il y a ainsi plusieurs solo ou duo, chaque musicien n'étant manifestement là que pour exprimer l'essentiel : peu de notes, mais quelle notes ! C'est là l'un des enseignements de ce disque : le blues récent a été beaucoup trop bavard... Ici rien n'est superflu, nulle démonstration, nul besoin d'affirmer son égo. Ne reste que ce qui est primordial.
Les morceaux en solo sont d'ailleurs remarquables, aussi bien Vineyard Blues où Joe-Louis Walker explore sa National Steel que Ozark Mountain Railroad où Charlie Haden livre l'un de ces solos nourris de folk qui le caractérisent si bien.
A noter également les reprises de Worried Life Blues et de Two Trains Runnin', qui sont exceptionnelles. En vérité, on aurait envie d'évoquer chaque morceau, du premier (Down At Your Buryin') au dernier (Everybody's Fishin') en passant notamment par l'excellent Dealin' With The Devil !
En somme, Deep In The Blues est un immense disque de blues, une rencontre inattendue qui dégage une émotion d'une rare intensité.
Re: James Cotton : Deep In The Blues (1996)
D'accord avec toi Ornette c'est un excellent album, on retrouve avec plaisir un harmoniciste superbe qui a gagné en profondeur avec l'âge et les vicissitudes de la Vie. On est certes bien loin des envolées ultra dynamiques du fabuleux James Cotton Live où même lors de son passage avec Muddy mais on y découvre une facette beaucoup plus profonde et terriblement intense ! Les musicens sont comme tu le précises excellents et au service de la musique et c'est un vrai plaisir !
J'aime beaucoup Down At Your Buryin' , Sad Letter et Ozark mountain railroad.
un disque a avoir dans sa collection pour sûr
J'aime beaucoup Down At Your Buryin' , Sad Letter et Ozark mountain railroad.
un disque a avoir dans sa collection pour sûr
Re: James Cotton : Deep In The Blues (1996)
je vous suis sans problème. L'album est magnifique, l'interprétation somptueuse. On va à l'essentiel et la "sauvagerie" de l'harmonica de James Cotton ressort merveilleusement bien.
Re: James Cotton : Deep In The Blues (1996)
S'il avait la voix racleuse à partir de cette album, c'est qu'il vanait juste de ce faire opérer d'un vilain cancer de la gorge, enfin si mes souvenirs sont bons?!
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