Re: Liens, actualité, témoignages

[Tontonjimi]

au fESTIVAL DE BIG SUR en 1969

[jipes]

Je suis en train de lire la bio croisée de CSN & Y par Christophe Delbrouk, c'est franchement passionant et l'atmosphère de l'époque bien rendue. Ceci dit j'ignorais que ce groupe comptait autant de rivalités même a ses débuts comme quoi les égo prennent souvent le pas sur la musique et c'est bien triste !

Je me pose tout de même la question comment a t'il fait pour rassembler autant les déclarations des protagonistes est ce simplement tiré d'autres livres préalablement parus ou bien as t'il vraiment rencontré les musiciens ???

[Jacques-Eric Legarde]

tiens Jipes, éléments de réponse (comme on dit en ce moment...) dans la chro parue dans Xroads de janvier 2010 :

CHRISTOPHE DELBROUCK *****
Crosby, Stills, Nash & Young
Le Castor Astral, 490 pages

En matière de biographies musicales, Christophe Delbrouck n’en est pas à son coup d’essai puisqu’on lui doit déjà des ouvrages sur les Who, Wayne Shorter, Carlos Santana et plusieurs volumes sur Frank Zappa. Pour la suite, il annonce la couleur avec deux tomes sur les Beatles, estimant « qu'il reste encore beaucoup de choses à dire notamment sur le milieu artistique de l’Angleterre des sixties et sur les relations des Beatles avec les autres groupes, sans parler de l’aspect purement technique de leurs compositions ou de ce feeling intuitif pour évoluer ». Au fil de ces 450 pages consacrées à Crosby, Stills, Nash & Young, Christophe Delbrouck met l’accent sur les relations, les attirances et les rejets qui rythment l’histoire écrite par les quatre musiciens depuis plus de quarante ans, sans oublier leurs faiblesses, leurs complexes, leurs failles et leur parts d’ombre. Il s’intéresse de près aux origines de David Crosby, Stephen Stills et Graham Nash, Neil Young faisant son entrée en scène plus tard, à l’époque du Buffalo Springfield. On découvre ainsi avec précision et détail (150 pages sont consacrées à ces années initiatiques) le parcours de chacun : le milieu artistique et intellectuel où a grandi Crosby (son père était cinéaste, sa mère peintre), l’éducation militaire reçue par Stills le solitaire (le vrai Loner, c’est lui) et l’enfance difficile de Nash dans une Angleterre détruite par la guerre. On suit Crosby dans ses voyages à travers les États-Unis, de sa Californie natale à New York où il découvre Dylan, Guthrie et Fred Neil ; on accompagne Stills, Texan de naissance trempé dans la culture du Sud des États-Unis (Floride, Louisiane) et de l’Amérique centrale, dans sa découverte de la musique sous toutes ses formes, mélodique, rythmique et harmonique qui en fera le futur « Captain Manyhands », c’est à dire un brillant touche-à-tout ; et on observe comment cette même musique aidera Nash à s’extirper de sa condition de futur ouvrier, en formant avec son ami d’enfance Allan Clarke les Hollies, groupe au succès phénoménal bien avant les Byrds et a fortiori le Buffalo Springfield. Évidemment, le cœur du bouquin est consacré aux « grandes années » du groupe : la première rencontre entre Crosby et Stills à l’issue d’un concert où les Byrds et le Buffalo Springfield partagent l’affiche, l’influence de Mama Cass, chanteuse des Mamas & Papas et figure incontournable de la scène californienne des 60’s sur le destin de Graham Nash et l’enregistrement de Crosby Stills & Nash et de Déjà Vu avec, entre-temps, la naissance du trio (la mémorable scène du « You Don’t Have To Cry », première ébauche à trois voix chez Joni Mitchell) puis du quatuor avec l’arrivée de Neil Young et Woodstock en point d’orgue. De longueur égale, la troisième partie couvre les 35 dernières années du groupe, marquées par Human Highway, l’album avorté « à côté duquel Déjà Vu n’aurait été qu’enfantillages » (dixit Crosby), la méga-tournée de 74, l’album du retour (CSN en 77), les engagements écologiques des années 80 et politiques des années 2000 sous l’impulsion de Neil dont Nash ne manque jamais de rappeler qu’il se sert de CSN pour relancer sa propre carrière. À propos de carrière solo, elles sont bien sûr abordées, mais toujours selon le prisme de CSN(Y) et de l’impact, positif ou négatif, que tel album ou telle attitude a pu exercer sur l’équilibre précaire d’une mosaïque aussi complexe. Pour démêler les fils, Delbrouck s’appuie en permanence sur des témoignages de première main, issus des biographies de CSN par Dave Zimmer (Crosby, Stills & Nash, Da Capo Press) et de Neil Young par Jimmy McDonough (Shakey, Vintage Books), que complètent de nombreux articles de presse, extraits de livres et interviews, ainsi que la traduction des paroles de nombreuses chansons. Loin d’être une hagiographie, cette première biographie de Crosby, Stills, Nash & Young (très bien)écrite en français se lit comme un roman où grouillent une multitude de personnages annexes, musiciens, agents, managers et autres journalistes, avec ses rebondissements, ses histoires d’amour, ses trahisons et ses réconciliations. Bref, un ouvrage de référence auquel ne manquent qu’un index et quelques photos (la musique, on la connait !).
À ranger près de Hotel California de Barney Hoskyns, également paru au Castor Astral
Jacques-Eric Legarde

[jipes]

Merci Jacques Eric me voilà plus au fait , je me disais aussi que pour obtenir tellemt de témoignages ca lui aurait coûté un bras

Par contre il a effectué un sacré recoupage car les témoignages sont réorganisés par période voire même par évènement comme certains concerts on a presque l'impression à lire le bouquin qu'il évoque tous ces lieux en compagnie de tous les protagonistes c'est franchement bluffant !

[upfromtheskies]

Concert au Royal Albert Hall en janvier 70 (R&F 37 de février 70):



(Modos: S'il est mieux ailleurs, déplacez-le).

[Jacques-Eric Legarde]

Tout l'article est ici : http://purplewordsonagreybackground.blogspot.fr/2009/09/magie-du-direct-crosby-stills-and-nash.html

[Jacques-Eric Legarde]

Et puisqu'on y est, voici l'article de R&F (Paringaux) sur le concert de NY à Londres en février 71, avec lien pour télécharger le boot
http://purplewordsonagreybackground.blogspot.fr/2009/10/neil-young-londres-27-fevier-1971.html

[Blueleader]

Neil Young Long may you run; the illustrated history (pdf)

[Norbert]

Bel article de Rue 89 ici

[jipes]

Une belle interview de Poncho Sampedro lke guitariste du Crazy Horse ou il revient sur la sortie d'Americana et de Psychedelic Pill

http://www.offbeat.com/2012/11/01/frank-poncho-sampedro-tells-neil-young-and-crazy-horse-story/

[Chino]

Neil Young Long may you run; the illustrated history (pdf)

Superbe photo!

[Jacques-Eric Legarde]

tournée Australie/Nouvelle Zélande en mars...

[jipes]

tournée Australie/Nouvelle Zélande en mars...

Tu parles de Neil Young ou de CS&N ?

[Jacques-Eric Legarde]

http://purplewordsonagreybackground.blogspot.fr/2012/11/dis-jean-do-cest-loin-laustralie.html

[Jacques-Eric Legarde]

Deux heures devant vous ? Dépêchez vous, ça ne devrait pas traîner...

[Purple Jim]

Merci !

[Wu wei]

oui, merci à toi !

[Blueleader]

Faites chauffer Vdownloader...
le son est propre en plus.
Merci !

[Jacques-Eric Legarde]

ca y est, downloader a fait son boulot, just in case....

[Norbert]

[Purple Jim]

Je suis en train de le regarder. C'est magnifique !

[Wu wei]

Je suis en train de le regarder. C'est magnifique !

et la musique est pas mal non plus

[jipes]

Je suis en train de le regarder. C'est magnifique !

et la musique est pas mal non plus

Ouais ça envoie sérieusement hein C'est cool de voir des sexagénaires qui ont toujours la foi en leur musique

[Norbert]

Je suis en train de le regarder. C'est magnifique !

et la musique est pas mal non plus

Quel groupe ou musiciens de cette génération (Neil à 69 ans...!) est capable d'une telle énergie et puissance scénique?....A part notre Johnny national, je ne vois pas....nan,je rigole!

[Blueleader]

Juliette ? Benjamin Biolay ?

[Norbert]

Françoise Hardy en duo avec Biolay!

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